Pour avoir osé faire grève, les policiers municipaux de la ville de Niamey ont écopé de lourdes sanctions : ils ont tous été licenciés.
Avec notre correspondant à Niamey
La ville de Niamey se réveille ce samedi 15 novembre sans police municipale. Les 220 agents ont tous été révoqués par un arrêté du préfet maire de la ville, Assane Seydou.
Les autorités municipales reprochent aux agents le déclenchement d’une grève de 48 heures sans service minimum, l’interruption du service public et la destruction de biens.
La grève, violemment réprimée par la brigade d’intervention de la police, a fait de nombreux blessés parmi les agents municipaux et quelques dizaines de personnes sont toujours en garde à vue, selon le syndicat.... suite de l'article sur RFI