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Le Sahel N° 8826 du 13/11/2014

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Message du ministre des Transports à l’occasion de la célébration de la 3ème journée africaine de la sécurité routière : «Nous devons tous ensemble intégrer en nous les reflexes de la sécurité routière...» déclare le ministre Saley Saidou
Publié le lundi 17 novembre 2014   |  Le Sahel


M.
© Autre presse par DR
M. Saley Saidou, ministre du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé.


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A l'instar des autres pays africains, le Niger a célébré dimanche, la troisième journée africaine de la sécurité routière, et cela conformément à la décision du Conseil Exécutif de l'Union Africaine qui fait du 3ème dimanche du mois de novembre la journée Africaine de la sécurité routière. Cette année, le thème retenu est : « Les accidents de la route : nous sommes tous responsables ». A la veille de la célébration de cette journée, le ministre des Transports, M. Saley Saidou, a livré un message.
Dans son message, le ministre des Transports a indiqué que cette initiative des Chefs d'Etat et de gouvernement africains s'inscrit dans le cadre de la décennie d'actions pour la sécurité routière proclamée par les Nations Unies, à travers les résolutions adoptées en mars 2010, et officiellement lancées le 11 mai 2011 dans tous les pays membres. M. Saley Saidou a ajouté qu'il s'agit d'une réponse de l'Union Africaine aux préoccupations croissantes des gouvernements et des secteurs de la santé publique vis-à-vis des traumatismes dus aux accidents de la circulation. « En effet, les accidents de la circulation, selon l'Organisation Mondiale de la Santé, représente la deuxième cause de mortalité chez les jeunes de 0 à 25 ans parmi lesquels les jeunes de sexe masculin ont les plus exposés » a dit le ministre. Evoquant le cas du Niger, M. Saley Saidou a souligné que chaque année, les accidents de la circulation occasionnent des décès et des blessés. «C'est ainsi que 806 tués, 3157 blessés graves et 5071 blessés légers ont été enregistrés en 2013. En outre, les statistiques établies en 2013 relèvent que : 94% des accidents de la route sont dus à des facteurs humains (conducteurs ou usagers) ; 6% sont imputables aux autres facteurs (mauvais état des véhicules, du réseau routier etc).
L'accroissement des accidents de la route constaté au fil des ans, fait de ceux-ci un véritable fléau national, avec les nombreuses pertes en vies humaines, ainsi que leurs conséquences négatives au plan social et économique» a indiqué le ministre des Transports. Il a ajouté que les accidents de la route ne sont pas une fatalité ; et qu'ils peuvent bien être évités ou tout au moins considérablement réduits si tout le monde respecte les quelques règles de sécurité routière. « Par conséquent, nous devons tous ensemble intégrer en nous les reflexes de la sécurité routière afin qu'ils deviennent pour chaque usager de la route et pour l'ensemble de la communauté nationale une seconde nature. Le combat pour le respect des règles de la sécurité routière doit être un combat permanent qu'il faut mener collectivement et sans relâche. C'est pourquoi, mobilisons nous tous, sans exceptions (automobilistes, personnel soignant, enseignant, étudiant, élèves, hommes de médias, assureurs, transporteurs, responsables d'ong, victimes d'accidents de la route, conducteurs, familles) pour dire non aux accidents de la circulation» a indiqué M. Saley Saidou. Il a ajouté que le gouvernement est résolu à jouer pleinement son rôle dans cette lutte. A cet effet a souligné le ministre, sous l'impulsion de leurs excellences Issoufou Mahamadou, Président de la République et Brigi Rafini, Premier ministre, Chef de gouvernement, un nouveau code de la route a été adopté tout récemment. Le ministre a annoncé qu'une importante réforme du secteur des transports routier est en cours avec le projet du renouvellement du parc automobile avec un nombre de 5000 véhicules neufs de transport public, dont ( 1500 tracteurs routiers, 1500 semi-remorques, 520 minibus de 19 et 30 places assises, 180 bus autocars d'une capacité supérieure ou égale à 30 places assises, 300 camions porteurs et 1000 véhicules de taxis) et la réforme du permis de conduire. « La vie humaine est le bien le plus cher, préservons là en respectant les règles de sécurité routière et en évitant d'endeuiller nos familles » a conclu M. Saley Saidou.



Oumarou Moussa

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