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Le Sahel N° 8826 du 13/11/2014

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Ouverture de la session ordinaire du Conseil Supérieur de la Communication (CSC) : Examen et adoption de plusieurs points à l’ordre du jour
Publié le mardi 18 novembre 2014   |  Le Sahel


Ouverture
© Autre presse par DR
Ouverture de la session ordinaire du CSC au titre du mois de septembre 2014


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Le Conseil Supérieur de la Communication (CSC) a ouvert, ce matin, sa session ordinaire au titre du mois de novembre 2014. C'est le président de l'institution, M. Abdourahamane Ousmane, qui a présidé la cérémonie d'ouverture en présence des membres du conseil. Plusieurs points sont inscrits à l'ordre du jour de cette session.

Il s'agit de l'examen et de l'adoption du procès verbal de la session du mois d'octobre 2014 ; l'information sur le CSC pendant l'intersession ; l'examen et l'adoption du rapport du groupe de travail chargé de la répartition du fonds d'aide à la presse pour l'année 2013 ; l'examen et l'adoption du rapport du groupe de travail chargé de l'examen des dossiers de candidature pour la désignation d'un membre du conseil de presse ; l'examen et l'adoption du rapport de mission à Magaria sur la situation de la radio Haddin-kay ; l'examen et l'adoption des rapports du conseil de presse et les questions diverses.

A cette occasion, M. Abdourahamane Ousmane a rappelé que la présente session s'ouvre quelques jours avant la célébration de la première journée nationale de la liberté de la presse (30 novembre) dans notre pays. Cette journée, a-t-il indiqué, est une recommandation de l'Observatoire National de la Communication dans son rapport public 2010-2011. La concrétisation de cette journée à travers le décret pris en Conseil des Ministres traduit la volonté des autorités de la 7ème République de consolider davantage la liberté de la presse, un des piliers essentiels de la démocratie.

C'est aussi, l'occasion pour le président du CSC d'évoquer la situation de la liberté de la presse au Niger. Dans notre pays a-t-il affirmé, cette liberté ne souffre d'aucun problème, car, les journalistes travaillent sans entraves, ni contraintes. « Aussi, les médias nigériens ont une liberté de ton et décident seuls de leurs programmations. En outre, le paysage médiatique est l'un des plus ouverts d'Afrique et, le cadre juridique est propice au libre exercice du métier de journaliste, avec notamment la dépénalisation des délits de presse et la signature de la Table de la Montagne le 30 novembre 2011 par le Président de la République, Chef de l'Etat S.E Issoufou Mahamadou » a-t-il ajouté.

Le président du CSC a en outre relevé un autre signe fort de la bonne santé de la liberté de la presse dans notre pays, relatif au classement mondial de la liberté de presse établi en 2014 par Reporteurs sans frontières et qui place le Niger au 48ème rang sur 180 pays concernés. Sur le Continent africain, a-t-il annoncé, le Niger est classé 5ème sur 53 pays après la Namibie, le Cap-Vert, le Ghana et l'Afrique du Sud. Mieux, notre pays se classe en première place (1er) parmi les pays africains d'expression française.

C'est pourquoi, M. Abdourahamane Ousmane a souligné que la célébration de cette journée de la presse constituera un événement majeur à la fois pour notre pays et pour l'institution qu'il dirige. Car a-t-il indiqué, il ne faut jamais oublier que la mission dévolue au CSC par le peuple souverain, à travers la constitution du 25 Novembre 2010 est « d'assurer et de garantir la liberté et l'indépendance des moyens de communication audiovisuelle, de la presse écrite et électronique dans le respect de la loi ».

Ainsi, selon M. Abdourahamane Ousmane, le CSC n'a pas failli à cette noble mission car depuis sa création, le Conseil a toujours œuvré à la consolidation de la liberté de la presse et au renforcement de la démocratie dans notre pays. Le président du CSC a rassuré la population en général et la grande famille de la presse nigérienne en particulier que la liberté de la presse sera davantage renforcée dans notre pays. Mais, il a demandé aux journalistes de faire preuve de plus de rigueur, de professionnalisme et de responsabilité dans la collecte, le traitement et la diffusion de l'information. Il a également lancé un appel aux organisations socioprofessionnelles des médias afin qu'elles se mobilisent aux côtés du CSC pour renforcer les capacités des journalistes dans tous les domaines.

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