Certains médias de la place, se faisant échos d'informations de toute évidence manipulées, ont cru pouvoir percer le secret de certaines formations politiques en rapportant des prétendus éclaircissements sur l'adhésion d'une trentaine d'opérateurs économiques du secteur du transit à Maradi.
Ces médias ont étayé leurs propos sur le fait que parmi les nouveaux adhérents au PNDSTarraya, une majorité écrasante v iendrait des partis membres de la MRN. Après vérification, il apparait clairement que cette information ne repose sur rien de prouvé. En effet, ''Notre Pays'' qui s'est intéressé à la question est convaincu qu'il s'agit en fait d'un tissu de contre-vérités conçu et propagé à dessein. A preuve, le démenti cinglant apporté par le Moden/FA, à travers Ali Gaza Gaza qui fut le premier président dudit parti à sa création et qui intervenant, le mardi 5 février 2013, sur les ondes d'une radio de la capitale a affirmé qu'aucun militant de son parti n'a fait défection à cette occasion.
Quant au RSD, sur la base de la liste que nous nous sommes procurée, nous sommes en mesure d'affirmer que deux de ses militants bien connus font effectivement partie des nouveaux venus au PNDS. Pour les autres partis de la MRN, il n'y a rien à signaler. Alors, deux sur 35 peuvent-ils constituer une majorité écrasante ? Assurément non ! En fait, il faut même préciser que l'essentiel des nouveaux adhérents au PNDS-Tarraya à Maradi se recrutent dans quatre grandes familles notamment celles de feu Balla Dan Sani, Maman Jitaou, Abdoulaye Bocho et Gonda Garki. Toutes ces familles sont réputées être des bastions du MNSDNassara.
Ce constat suffit à lui seul à prouver qu'il y a bel et bien intoxication. Dans ce cas, à quel jeu se livrent les commanditaires de ces fausses informations ? Cherche t-on à créer la suspicion au sein de la MRN ? Ce qui est inadmissible dans cette entreprise sournoise, c'est que c'est au sein même de la MRN que certains responsables, aussi bien au niveau local que national, s'évertuent à entretenir un sentiment de doute entre partis membres en propageant des informations erronées. Il est évident que dans cette entreprise de déstabilisation de la MRN, les médias n'y sont pour rien ou presque.
Tout laisse à croire qu'en amont il y a en plus de l'opposition, certains responsables ''frustrés'' de la majorité, et même d'autres simplement jaloux des succès engrangés, même loyalement, par certains partis politiques plus dynamiques, qui saisisent le moindre alibi pour mettre de l'huile sur le feu. Ainsi, il se susurre qu'un responsable politique local a communiqué à plusieurs médias des informations erronées et manipulées, malheureusement répercutées sans vérifications.
C'est bien triste que certains animateurs de la classe politique aient toujours besoin d'un fonds de commerce de ce type pour survivre au détriment de la sérénité et de la stabilité dont le pays a besoin pour son développement.