Le ministre d’Etat Mohamed Bazoum, sur la chaine de télévision marocaine ’’2M’’ : ’’Nous pouvons judicieusement utiliser les outils qui sont à la disposition de nos Etats pour faire face au défi du terrorisme’’ #aNiamey

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Le ministre d’Etat Mohamed Bazoum, sur la chaine de télévision marocaine ’’2M’’ : ’’Nous pouvons judicieusement utiliser les outils qui sont à la disposition de nos Etats pour faire face au défi du terrorisme’’

Publié le vendredi 21 novembre 2014 | Le Sahel

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Le ministre d`Etat nigérien en charge des Affaires étrangères, Mohamed Bazoum

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Conférence de presse des ministres

- 10/4/2014

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Activités gouvernementales 2014

Le ministre d'Etat en charge des Affaires Etrangères et de la Coopération a pris part à la 77ème édition du Forum des MeDays qui s'est tenu du 12 au 15 novembre dernier à Tanger au Maroc. Cette année, l'évènement a été placé sous le thème : ''Quel ordre dans le chaos ?''. Il a enregistré plus de 2500 participants venus de plus de 50 pays de par le monde. Depuis 2008, le Forum MeDays, qui est organisé par le Think Thank marocain, l'Institut Amadeus, réunit annuellement des responsables gouvernementaux, des personnalités politiques, des experts, des universitaires et acteurs de la société civile autour des grands sujets qui dominent l'actualité mondiale.
L'édition 2014 des MeDays a consacré un focus sur les défis sécuritaires en Afrique à travers un panel sur la lutte contre le terrorisme au Sahel. Il a été animé par plusieurs ministres en charge des questions de sécurité et de coopération, notamment ceux du Niger, du Mali et du Sénégal, ainsi que d'éminents chercheurs sur la question. En marge de l'évènement, M. Bazoum Mohamed a été l'invité du journal du 15 novembre de la chaine publique marocaine 2M. L'entretien a porté sur les enjeux de la coopération régionale en matière de lutte contre le terrorisme et sur l'intervention militaire étrangère en Afrique.

Monsieur le ministre, votre pays est au cœur du dispositif de lutte contre le terrorisme dans la région et plusieurs experts préconisent la mise en place de mécanismes régionaux. Comment les rendre opérationnels et efficaces afin de limiter ainsi l'interventionnisme étranger?
C'est malheureusement là le grand défi. Nous avons aujourd'hui un certain nombre d'outils que nous pouvons utiliser judicieusement pour faire face à ce défi du terrorisme et des menaces qu'il représente. Malheureusement, nous n'avons pas pu opérationnaliser ces mécanismes et nous sommes par conséquent réduits à demander l'assistance des partenaires extérieurs qui ne relèvent pas de notre sous-région et parfois même de notre continent.
Le Maroc, comme vous le savez, est très impliqué dans la résolution des conflits sur le continent et n'a d'ailleurs jamais cessé de renforcer la vocation africaine de sa politique étrangère. Comment jugez-vous les engagements et les actions mises en œuvre par le Maroc pour relever le défi sécuritaire au Sahel ?
Le Maroc entretient des relations de coopération denses avec les pays de l'Afrique de manière générale, et les pays de la bande sahélienne en particulier. Dans ce cadre, nous avons une coopération d'échanges de renseignements très active et très fructueuse qui a permis de faire en sorte que bien des choses qui pourraient être entreprises ont été prévenues et exorcisées. Avec le Maroc, nous sommes des partenaires dans un certain nombre de domaines et cela procure la sécurité aux Etats qui mettent en commun un certain nombre d'atouts.
Monsieur le ministre, un mot sur cette 7ème édition des MeDays dont le thème est, je le rappelle, ''Quel ordre dans le chaos''?
C'est un thème extrêmement pertinent et autour duquel ont été regroupées des personnalités de très haut niveau venues de tous les coins du monde. Nous avions eu des discussions et des débats d'un niveau très relevé, et c'est une prouesse pour le Maroc et l'Institution Amadeus d'avoir réussi à réunir autant de monde et leur donner l'occasion d'échanger sur des thématiques aussi importantes que celles sur lesquelles nous avions discuté. Je tiens à rendre un hommage à Sa Majesté le Roi Mohamed VI pour avoir conçu cet instrument et cette plate-forme à vocation désormais mondiale, ainsi qu'aux organisateurs et participants pour la qualité des prestations auxquelles nous avions eu droit.

(Selon notre confrère à Casablanca, Aboubacar Yacouba Barma)

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