Niamey-La Rapporteuse spéciale des Nations Unies sur les formes contemporaines d’esclavage, y compris leurs causes et leurs conséquences, Mme Urmila Bhoola est au terme de sa mission de dix jours au Niger.
Le but de cette mission, était d’identifier les causes et les conséquences de l’esclavage ainsi que les défis à relever.
Mme URMILA BHOOLA a clôturé son séjour par une conférence de presse dans laquelle elle a fait le point des activités menées sur le terrain, notamment ses entretiens avec les autorités compétentes et les Organisations non gouvernementales opérant dans la lutte contre l’esclavage.
D’emblée, Mme Urmila a indiqué « qu’elle était au Niger sur invitation des autorités gouvernementales dont elle salue le courage et le souci de transparence ».
« La situation au Niger s’est nettement améliorée avec la signature par ce pays des différentes conventions internationales criminalisant l’esclavage et le travail des enfants ainsi que la traite des personnes mais surtout la loi de 2003 interdisant la traite des personnes au Niger », a-t-elle relevé.
Mme Urmila de poursuivre : « les formes d’esclavage rencontrées au Niger se retrouvent surtout avec le phénomène de walaya et le travail des enfants dans l’orpaillage et les ménages. La pauvreté et la non scolarisation des enfants conduisent à cet état, d’où il est important de renforcer la lutte contre ces fléaux ».
Le Rapport de cette mission au Niger, sera déposé à la prochaine session de la Commission des droits de l’Homme de l’ONU l’année prochaine.
La Rapporteuse spéciale a été mandatée par la résolution du Conseil des droits de l’Homme pour examiner toutes les formes contemporaines d’esclavage et les pratiques analogues à l’esclavage, mais en particulier celles définies dans la Convention relative à l’esclavage de 1926 et dans la Convention supplémentaire liée à l’abolition de l’esclavage et de la traite des esclaves.