Le Premier ministre français Manuel Valls est arrivé vendredi soir à N’Djamena, au début d’une visite de deux jours au Tchad samedi puis au Niger dimanche, où il va notamment apporter son soutien aux sources françaises de la force antijihadiste Barkhane.
L’avion du chef du gouvernement s’est posé vers 23H20 locales (23H20 heure de Paris) à l’aéroport de la capitale tchadienne, qui jouxte l’importante base militaire française où sont actuellement déployés 1.300 soldats français, a confirmé son cabinet.
A N’Djamena samedi puis à Niamey dimanche, le Premier ministre, qui effectue son déplacement le plus lointain et le plus "régalien" depuis sa prise de fonction il y a huit mois, rencontrera également les chefs d’Etat des deux pays, Idriss Déby et Mahamadou Issoufou.
Accompagné de son ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, Manuel Valls s’exprimera samedi sur la base française devant les troupes, où il leur apportera son soutien, avant de partager leur ordinaire au cours d’un déjeuner.
Dimanche à Niamey, le Premier ministre poursuivra sa visite auprès du détachement de 300 militaires de l’armée de l’air française, visite qui sera suivie d’une rencontre avec le président nigérien.
Le président François Hollande s’était également rendu au Niger et au Tchad en juillet, là aussi pour rendre visite aux soldats et suivre l’évolution du dispositif antiterroriste au Sahel.
La France a lancé en août avec cinq pays sahéliens (Mauritanie, Mali, Niger, Tchad, Burkina Faso) l’opération Barkhane, qui vise à traquer les groupes jihadistes armés dans l’immense "bande saharo-sahélienne" où ils sévissent. Cette force, héritière de l’opération Serval au Mali, réunit actuellement 3.200 militaires français hors forces spéciales, de source gouvernementale.