Le Premier ministre français Manuel Valls est arrivé dimanche matin à Niamey, pour une visite consacrée à la lutte anti-terroriste et aux mines d'uranium exploitées par Areva au Niger.
La visite de Manuel Valls, qui était samedi au Tchad, se veut un soutien aux militaires français de l'opération Barkhane.
"Au Tchad à N'Djamena, comme aujourd'hui au Niger à Niamey je vais bien sûr à la rencontre des soldats francais, qui effectuent un travail exceptionnel dans des conditions éprouvantes contre les terroristes. Ces soldats continuent de se déployer, ça sera notamment le cas au Nord-Niger (sur la base en cours d'aménagement de Madama) d'ici la fin de l'année", a déclaré le Premier ministre à son arrivée.
"C'est aussi l'occasion de saluer deux pays, le Tchad hier et le Niger aujourd'hui, qui ont été engagés dès le début avec des soldats qui ont été au côté de la France au Mali", a-t-il dit.
Outre la question sécuritaire -trois attaques ont eu lieu ces dernières semaines sur le territoire nigérien- un point sera également fait sur les mines d'uranium exploitées par Areva, au sujet desquelles le groupe nucléaire francais et l'Etat nigérien sont parvenus à un accord.
Manuel Valls se rend d'abord à la base aérienne 101 de la capitale nigérienne, où il va rendre visite au détachement d'environ 300 hommes de l'armée de l'air française.
Outre trois avions de combat Mirage-2000, la base abrite quatre drones d'observation, dont deux Reaper de fabrication américaine, destinés aux missions de renseignement dans la lutte contre les groupes armés au Sahel.
Manuel Valls doit ensuite s'entretenir, au palais présidentiel, avec le président nigérien Mahamadou Issoufou. Il rencontrera ensuite des cadres d'Areva, avant des représentants de la communauté française installée au Niger, un des pays les plus miséreux du monde à la très forte natalité