Rencontre d’échange entre le ministre de la Santé Publique et les promoteurs du secteur privé de la Santé : Intensification des actions de surveillance sur l’ensemble des structures sanitaires du Niger #aNiamey

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Rencontre d’échange entre le ministre de la Santé Publique et les promoteurs du secteur privé de la Santé : Intensification des actions de surveillance sur l’ensemble des structures sanitaires du Niger

Publié le mercredi 26 novembre 2014 | Le Sahel

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Journée mondiale de la vue : Le ministre de la Santé Mano Aghali invite les personnes affectées à se faire examiner
Photo : M. Mano Aghali, ministre de la Santé

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- 10/4/2014

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Activités gouvernementales 2014

Le ministre de la Santé Publique M. Mano Aghali a rencontré aujourd'hui à Niamey, les promoteurs du secteur privé de la Santé. Cette rencontre se veut un cadre d'échanges entre le ministre de tutelle et les agents de santé et acteurs du secteur privé du domaine afin de trouver ensemble les stratégies de renforcement de la surveillance de la fièvre hémorragique à virus Ebola, cette terrible maladie, devenue aujourd'hui une véritablement préoccupation mondiale. La cérémonie d'ouverture de cette rencontre s'est déroulée en présence du représentant de l'Organisation Mondiale de la Santé au Niger Dr. PANA Assimawé et d'un représentant de l'UNICEF.

L'organisation Mondiale de la Santé avait alerté notre pays depuis le 28 mars 2014 de l'existence de l'épidémie de la maladie à virus Ebola en Guinée. Dès lors, tous les pays de la sous-région se mobilisent en vue de prendre des dispositions appropriées afin de limiter la propagation de la maladie. En dépit, de tous ces efforts, la maladie à virus Ebola a continué à se propager dans le monde. Selon les données de l'OMS, à la date du 21 novembre 2014, 15.346 cas ont été enregistrés dans sept (7) pays africains avec malheureusement 5.458 décès.

En introduction à cette rencontre, le ministre de la Santé Publique M. Mano Aghali a précisé qu'il n'y a pas une autre manière de lutter efficacement contre la maladie à virus Ebola que la prévention. Cette maladie est extrêmement inquiétante au point où le conseil de sécurité de l'ONU a adopté une résolution y relative. ''Le Niger n'a certes pas notifié de cas jusqu'à cette date, mais il n'en demeure pas moins, qu'au regard du mode de transmission interhumain de la maladie, favorisé par les voyages aériens, terrestres et maritimes, nous restons un pays à risque'', a relevé le ministre de la Santé Publique. Pour parer à toute éventualité, le Niger a élaboré un plan d'urgence dans lequel est prévu un certain nombre d'actions prioritaires comme la formation des agents de santé et la sensibilisation des populations.
En effet, les agents de santé ont payé un lourd tribut dans les pays touchés par la maladie avec 549 cas enregistrés dont 311 décès. C'est dire que les actions de surveillance doivent s'intensifier au sein de l'ensemble de nos structures sanitaires afin d'éviter tout risque d'introduction du virus Ebola dans notre pays. Pour le représentant de l'Organisation Mondiale de la Santé au Niger Dr. Pana Assimawé, les mesures de précaution sont les mots clés dans la riposte contre la maladie à virus Ebola. Chaque secteur a un rôle à jouer dans la surveillance et la prévention de la maladie.

C'est pourquoi, la collaboration de tous est un impératif. Les structures de santé privées doivent être hautement impliquées dans la mesure où les cliniques et les centres de soins privés constituent un canal important de recours aux soins surtout en milieu urbain. A titre illustratif, les cas de Lagos (Nigeria) et récemment celui de Bamako ont été dépistés dans des structures de soins privées. Dr Pana Assimawé a surtout insisté sur l'hygiène dans les formations sanitaires, car dit-il, il ne faut pas qu'un malade vienne à l'hôpital ou dans un centre de soins et en reparte avec une maladie à cause du manque d'hygiène.

Hassane Daouda

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