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Niger: remise en liberté de 28 policiers municipaux écroués à Niamey (syndicat)
Publié le mercredi 26 novembre 2014   |  AFP


La
© Autre presse par DR
La police du niger


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Les 28 policiers municipaux écroués depuis la mi-novembre pour avoir fait grève à Niamey, la capitale du Niger, ont été libérés sans être condamnés, a-t-on appris mardi auprès de leur syndicat.

Trente et un policiers municipaux de Niamey avaient été arrêtés après un mouvement de protestation de deux jours. Les trois femmes figurant parmi les personnes arrêtées avaient été rapidement relâchées.

Tous les prévenus ont comparu mardi devant la justice, "qui n’a retenu aucune charge" contre eux et a "ordonné leur libération", a déclaré à l’AFP Idrissa Djibrilla, le secrétaire général de la Confédération démocratique des travailleurs du Niger (CDTN).

Au total, 204 policiers municipaux - sur les 234 que compte Niamey - ont été licenciés après avoir observé deux jours de grève les 11 et 12 novembre pour réclamer "un statut professionnel" censé "améliorer leurs conditions de vie et de travail".

Les agents avaient été accusés de "rébellion contre l’autorité municipale et interruption du service public", dans un arrêté signé par le maire central de Niamey, Assane Seydou.

Au premier jour de la grève, la mairie avait fait appel aux membres de la police nationale pour occuper les postes désertés par les grévistes, ce qui a provoqué des rixes entre les deux corps à l’hôtel de ville, selon des témoins.

"A présent que la justice a dit qu’ils n’ont commis aucun acte répréhensible, les autorités municipales doivent abroger leur arrêté de licenciement", a affirmé Idrissa Djibrilla.

Le Syndicat unique des agents de la police municipale (SUAPOM), qui a lancé la grève, demande également une "revalorisation" des salaires. Il réclame aussi des armes pour des agents qui gardent des "postes sensibles".

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