Créée en 2000, la Zone monétaire de l'Afrique de l'Ouest (ZMAO) ambitionne d'instaurer d'ici 2020, une monnaie commune. Pour y arriver, certaines bases sont indispensables; à savoir la libre circulation des biens et des personnes entre ces Etats.
Faire des propositions pertinentes
Accra la capitale ghanéenne abrite la 11e réunion de la force conjointe CEDEAO-IMAO. L'Institut monétaire de l'Afrique de l'Ouest (IMAO) est l'institution chargée des négociations concernant la ZMAO composée de six pays dont la Gambie, le Ghana, la Guinée, le Libéria, le Nigéria et la Sierra Leone.
A l'ouverture de la cérémonie, le directeur de la surveillance multilatérale et du commerce de l'IMAO Tei Kitcher s'est exprimé au nom du directeur général de l'institution. Il a invité les participants à faire des propositions pertinentes ayant pour objectif de faciliter et d'accroitre les échanges dans la zone monétaire ouest-africaine. Les échanges commerciaux ont toute leur importance dans le développement socio-économique mais aussi dans l'intégration régionale, en terme de création d'emplois et de ressources.
Renforcer les collaborations entre la CEDEAO et l'IMAO
La task force CEDEAO-IMAO est une plate-forme destinée aux discutions entre les deux institutions en ce qui concerne l'intégration en général et les questions liées aux échanges en particulier. Ces deux institutions ont par conséquent intérêt à renforcer leur collaboration afin d'harmoniser leurs objectifs. M. Kitcher a par ailleurs salué l'engagement remarquable de la Commission de la CEDEAO pour la réussite du programme et pour l'évolution dans le processus d'intégration de la zone.
L'ambition est de voir la sous-région se doter d'une solide union monétaire. Cette union devrait permettre à l'Afrique de l'Ouest d'atteindre le développement économique qu'elle s'est fixé.