1ère Edition de la Journée Nationale de la Liberté de la Presse : Sous le signe du respect de l’éthique et de la déontologie #aNiamey

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1ère Edition de la Journée Nationale de la Liberté de la Presse : Sous le signe du respect de l’éthique et de la déontologie

Publié le lundi 1 decembre 2014 | Le Sahel

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1ère Edition de la Journée Nationale de la Liberté de la Presse : Sous le signe du respect de l`éthique et de la déontologie

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Entretien avec Mariam Sy Diawara, Présidente de Africa Web Festival

- 11/8/2014

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Presse

Le Premier ministre, Chef du gouvernement S.E Brigi Rafini a parrainé, aujourd'hui, au Palais des Congrès, la célébration de la première édition de la journée nationale de la Liberté de la Presse sous le thème «enjeux politique, juridique et économique de la liberté de la presse». La célébration de cette journée fait référence à la date historique de la signature de la «Déclaration de la Table de la Montagne » par le Président de la République, Chef de l'Etat S.E Issoufou Mahamadou. Aussi, la cérémonie de lancement des manifestations a-t-elle été rehaussée par la présence du président du Conseil Supérieur de la Communication ; des présidents des institutions de la République ; des députés nationaux et des membres du gouvernement ; du corps diplomatique ; du président du conseil d'administration de la Maison de la Presse, ainsi que l'ensemble des responsables des organes de presse de notre pays, des journalistes et des étudiants de l'Institut de Formation aux Techniques de l'Information et de la Communication (IFTIC). Les travaux de cette première édition ont été lancés par le ministre de la Communication, chargé des Relations avec les Institutions, M. Yahouza Sadissou dont nous publions l'intégralité de son discours en page 5.

onepLa journée nationale de la liberté de la presse est le fruit de la volonté commune de l'ensemble des organisations socio-professionnelles des medias. C'est dire que la presse nigérienne a joué et continue de jouer un rôle prépondérant dans l'avènement, et le renforcement du processus démocratique et dans la construction d'un Etat de droit au Niger. En effet, en signant le 30 novembre 2011, la « Déclaration de la Table de la Montagne», le Président de la République, Chef de l'Etat S.E Issoufou Mahamadou voulait simplement marquer son attachement indéfectible à la liberté de la presse. Cette dernière est la condition sine qua non pour l'exercice de la démocratie. Pour le président du Conseil Supérieur de la Communication M. Abdouramane Ousmane, la célébration de cette journée dédiée a la liberté de la presse vient à point nomme car plusieurs journalistes, acteurs de la société civile ont payé un lourd tribut pour le triomphe de la liberté de la presse au Niger. ''Certains ont été enlevés nuitamment, battus, torturés par ce nous avons appelés à l'époque les escadrons de la mort'', a indiqué le président du CSC. D'autres ont été arbitrairement condamnés, souvent à plusieurs années de prison. Pendant cette période sombre pour la liberté de la presse, plusieurs médias ont été injustement fermés, à titre temporaire ou définitif. Il a en outre cité quelques noms de journalistes qui ont été privés de leur liberté pour avoir exprimé leur opinion. Cette page sombre de l'histoire qui semble tournée doit encourager les journalistes au respect scrupuleux des principes cardinaux du métier : l'éthique et la déontologie.
Auparavant, la Secrétaire générale du Ministère de la Communication, présidente du comité d'organisation de cette journée, Mme Fadjimata Gali Adam Dantia, a précisé que les travailleurs des medias dans leur ensemble évoluent dans des conditions souvent laborieuses et les organes de presse éprouvent de grandes difficultés à se constituer en véritables entreprises de presse. Par ailleurs, cette fête de la presse nigérienne ne saurait être effective sans la signature de la convention collective et l'adoption de la loi sur la publicité par voie de presse. Quant au président du conseil d'administration de la Maison de la Presse et le représentant de la «Déclaration de la Table de la Montagne», ils ont tous appelé les journalistes au respect strict des règles du métier pour accompagner l'engagement pris par le Président de la République. Cet engagement fort doit faire des émules dans tout le continent africain pour que les idéaux de la liberté de la presse puissent triompher.
Apres l'ouverture des travaux de cette journée, les participants à la première édition de la journée nationale de la liberté de la presse ont visionné un film qui retrace les peines endurées par les journalistes dans l'exercice de leur métier et les acquis obtenus de haute lutte. Puis s'en est suivie la visite des stands d'exposition par le Premier ministre, Chef du gouvernement. Les responsables des organes de presse, entourés par leurs collaborateurs ont partagé avec le chef du gouvernement le travail qu'ils abattent de jour comme de nuit pour informer les citoyens nigériens.
C'est ainsi qu'au niveau du stand de l'Office National d'Edition de Presse (ONEP), comme pour montrer la rapidité et la précision avec lesquelles ils travaillent au sein de leur Rédaction, les responsables de l'Office ont accueilli le Premier ministre au même moment où tombait ''La une'' d'un journal numéro 00 du Spécial JNLP, édité sur place dans le hall du Palais des Congrès.ortn Le Chef du gouvernement a également admiré les photos exposées par l'ONEP pour retracer les grands moments qui attestent de l'engagement politiques des plus hautes autorités à promouvoir la liberté de la presse au Niger.
En répondant aux journalistes par rapport à cette journée, le Chef du gouvernement S.E Brigi Rafini a déclaré que l'environnement juridique du Niger est favorable à la liberté de la presse. Cependant, certains confondent la liberté de la presse à l'exercice sans limite de la profession. ''Or, cette profession est encadrée par des règles d'éthique et de déontologie. Une fois que celles-là sont respectées, personne au Niger ne fera obstacle aux journalistes dans l'exercice de leur métier, a-t-il assuré.
Au cours de cette journée, quatre conférences ont été animées par d'éminentes personnalités à travers plusieurs panels. Les thèmes débattus sont entre autres «enjeux politique, juridique et économique de la liberté de la presse» ; «l'image de la femme dans les medias nigériens» ; «enjeux de la télévision numérique terrestre» et enfin «la charte d'accès a l'information publique et aux documents administratifs».

Hassane Daouda

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