En marge de ce Sommet, le Chef de l’Etat a reçu, dimanche matin, le Secrétaire Général de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF), M. Pascal Terrasse, également Député français.
A l’issue de l’entretien, M. Pascal, présent à Dakar pour le Sommet de la Francophonie, a indiqué à la presse nationale qu’il a tenu à rencontrer le Président Issoufou Mahamadou parce le « Niger est un pays francophone, avec une culture francophone, un pays très proche de la Francophonie, un pays très engagé de la Francophonie. »
« Le Président Issoufou Mahamadou m’a rappelé combien parmi les membres fondateurs de la Francophonie le Niger était présent », a-t-il souligné, précisant qu’ils ont évoqué le XVème Sommet de la Francophonie.
Les deux personnalités ont également évoqué la situation du Niger, « un pays qui est, aujourd’hui, en développement, en reconstruction, un pays qui se soucie de la pauvreté, de la précarité, un pays qui a une vision, qui se lance dans des infrastructures», a dit le Secrétaire Général de l’APF.
Le Niger est un « souci pour ses amis de la Francophonie » parce qu’il est situé entre des pays qui sont eux-mêmes en grande difficulté, où le terrorisme est très présent, a-t-il expliqué.
M. Pascal a ajouté que le Niger reste, malgré tout, par sa capacité militaire, un espace de paix, rappelant la situation en Libye où « des terroristes naviguent sur tout le territoire », suite à « l’inorganisation du départ de Mouammar Al Kadhafi».
Le Niger est un pays francophone qui a joué la paix dans l’espace francophone, a poursuivi M. Pascal, soulignant que les Présidents Issoufou Mahamadou et François Hollande ont été très engagés sur le Mali.
Le Secrétaire Général de la l’APF a indiqué qu’il a également évoqué avec le Chef de l’Etat, la situation de l’Assemblée Nationale du Niger.
« Le Président Hama Amadou a quitté le pays pour des raisons judiciaires. Donc je n’ai pas à commenter la relation qu’il a avec la justice de son pays », a-t-il dit
« La réalité, c’est que l’Assemblée Nationale du Niger est membre de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie et j’ai voulu savoir comment les choses allaient s’organiser », a-t-il précisé.
Au sujet de l’élection d’un nouveau Président de l’Assemblée Nationale conformément à la constitution, M. Pascal a affirmé que « dès lors que la constitution est respectée, je ne vois pas de difficultés »
Il a surtout souhaité que les parlementaires et les responsables du Parlement nigérien puissent retrouver leurs sièges au sein de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie.