La lutte contre le paludisme enregistre des améliorations spectaculaires. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) se félicite de ces résultats mais rien n’est pourtant encore gagné.
C’est un constat relativement favorable que dresse l’OMS concernant la lutte contre le paludisme.
Baisse considérable des cas, et des décès, avancées significatives dans les tests de diagnostic et d’accès aux combinaisons thérapeutiques, progrès de la lutte anti-vectorielle ont caractérisé l’année 2013 et la moitié de 2014.
Les données chiffrées parlent d’elles-mêmes. On a enregistré 198 millions de cas dans le monde, dont 90% en Afrique ou l’incidence entre 2000 et 2013 a été réduite de 34%. Les décès y ont baissé de 54% alors que 214 millions moustiquaires imprégnées étaient distribuées.
Mais que l’on ne s’y trompe pas, le chemin à parcourir est encore long alors que la résistance aux médicaments se développe et que les insecticides montrent moins d’efficacité. Et surtout que les services de santé ont été très affaibli par l’épidémie d’Ebola