Niamey, La Cité des Djermakoye, ploie sous l’affluence des festivaliers venus de toutes les contrées du Niger, et des invités des pays amis. Toutes les infrastructures d’accueil sont bondées de monde au point où l’on constate un certain débordement des membres du Comité local d’organisation.
Tous les écoliers de Dosso, sont d’ores et déjà en « congés de Noël » afin de libérer les salles de cours au profit des délégations composées d’athlètes, d’entraineurs, d’artistes et d’encadreurs.
L’Ecole normale d’instituteurs, le Lycée Saraounia Mango, les collèges et les Ecoles primaires sont réquisitionnés pour le besoin de la cause.
De petits métiers comme ceux de cireurs de chaussures, vendeurs de thé et de café, restauratrices d’occasion, tètes de taxi moto « Kabou Kabou » se sont subitement crées donnant ainsi une nouvelle vitalité à la ville où, une évolution des tricycles dénommés « adaidaita sahou »ont fait leur apparition et jouent le rôle de taxis motos bien prisés par les femmes.
Aussi, avec l’avènement de la fête tournante, toutes les principales artères de Dosso, sont bitumées, des feux optiques placés et l’éclairage public réhabilité avec l’apparition pour la première fois, de l’éclairage public à énergie solaire.
Aux cotés de petits métiers, viennent s’installer des prestataires de services (agences de communications, décorateurs, opérateurs de téléphonie mobile, restaurateurs …) qui déploient la grande artillerie pour booster leurs chiffres d’affaires pendant ces festivités d’une dizaine de jours.