L’Assemblée nationale a tenu, aujourd’hui, sa 1ère session extraordinaire de plein droit aux fins d’élection du nouveau Président de l’Assemblée nationale. La dernière élection, le 24 novembre dernier, pour pourvoir au poste de Président de l’Assemblée nationale, déclaré vacant par la Cour constitutionnelle et qui a vu l’élection de M. Amadou Salifou, a été attaquée en annulation à la Cour constitutionnelle par l’Opposition pour défaut de procédure.
Dans l’Arrêt rendu par la Cour constitutionnelle conséquemment, cette dernière n’a pas annulée l’élection mais en répondant à une dernière question elle a indiqué qu’elle ne peut valider ou invalider l’élection parce que le support qui lui est indispensable à savoir le compte rendu sommaire y attenant n’a pas été signé le Vice Président et au moins l’un des Secrétaires parlementaires. Aussi pour ne pas avoir à trainer comme un boulet cette anomalie, l’Assemblée a estimé mieux pour elle d’annuler l’élection du 24 novembre dernier et d’organiser un nouveau vote.
Comme on pouvait s’y attendre, c’est un débat houleux s’est instauré qui a une fois encore replongé l’Assemblée dans un juridisme inopérant.
Finalement c’est un vote par 61 voix favorable, o voix contre et o abstention qui a fait passé la décision d’annulation et donc la reprise d’un nouveau scrutin aux termes duquel, le même député Amadou Salifou, candidat unique, a été élu par 72 voix pour, 1 voix contre et 1 vote nul sur les 74 votants. Le nombre d’inscrits est de 113 mais beaucoup de députés de l’Opposition n’ont pas pris par au scrutin.