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Fête du 18 décembre à Dosso : Ouverture, hier, du Colloque international sur les relations entre les régions de Dosso, Sokoto et Kebbi
Publié le mardi 16 decembre 2014   |  Nigerdiaspora


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© Autre presse par DR
Le ministre d`Etat, M. Albadé Abouba


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Organisé par l’Université Abdou Moumouni (UAM) de Niamey au Niger, et les Universités Usman Dan Fodio de Sokoto, et Kebbi State University of Science and technology Aliero du Nigeria, en collaboration avec le comité interministériel d’organisation des festivités du 18 décembre, le colloque international sur les relations entre les régions de Dosso (Niger), Sokoto et kebbi au Nigéria, a commencé le 14 décembre à Dosso.

C’est le ministre d’Etat à la Présidence de la République, et président du comité interministériel d’organisation des festivités du 18 décembre, M. Albadé Abouba qui a présidé la cérémonie d’ouverture de cette importante rencontre qui a mobilisé les universitaires du Niger et du Nigeria, plusieurs autres personnalités, ainsi qu’un public intéressé par les thèmes qui seront abordés tout au long du colloque qui se déroulera du 14 au 17 décembre.
L’organisation du colloque international sur les relations entre les régions de Dosso(Niger) Sokoto et Kebbi au Nigeria, constitue une innovation dans la commémoration de la fête de la République, a souligné le président du comité interministériel d’organisation de l’événement, le ministre d’Etat à la Présidence de la République M Albadé Abouba.

Cette importante rencontre a-t-il indiqué vise à créer un cadre de réflexion et d’échanges entre les chercheurs et un espace de dialogue avec les populations concernées par les problématiques qui seront abordées. «Les connaissances de notre histoire et de nos traditions sont des éléments qu’il nous faut maîtriser, car ce sont elles qui constituent les fondements de notre environnement socioculturel. Ce colloque permettra de mieux informer nos populations notamment les plus jeunes sur notre histoire et nos valeurs, et les problématiques les plus actuelles de notre espace commun », a-t-il souligné.

L’ambition de ce colloque est de contribuer à établir l’état des connaissances sur les relations historiques entre ces régions, mais aussi promouvoir le patrimoine culturel et artistique de cet espace malheureusement peu connu. «Rien de solide et de durable ne peut se bâtir sur la mémoire des autres », a affirmé M. Albadé Abouba qui estime que ce genre de démarche initiée par l’UAM à travers la Faculté des Lettres et Sciences Humaines (FLSH), peut contribuer à informer sur le passé, à comprendre le présent et préparer l’avenir. Pour le recteur de l’Université Abdou Moumouni de Niamey, Pr Habibou Abarchi, ce colloque est une rencontre historique, et l’initiative doit être pérennisée lors de la célébration des événements nationaux comme la fête tournante du 18 décembre.

Le choix de Dosso pour abriter ce colloque tombe bien car la région, a-t-il estimé est un laboratoire de la diversité culturelle et ethnolinguistique. Le recteur a fait part de l’engagement de l’UAM à prendre en charge la publication des actes de cette importante rencontre. Les représentants des recteurs des Universités Usman Dan Fodio de Sokoto, et Kebbi State University of Science and technology Aliero du Nigéria ont également souligné l’importance de ce genre de colloque, dans la démarche de l’intégration des peuples séparés par des frontières artificielles créées suite à la colonisation.

Intervenant à cette occasion, Pr Boureima Alpha Gado chef du département d’histoire à la FLSH de l’UAM, et président du comité scientifique du colloque a indiqué que son objectif principal est de constituer un cadre de réflexion et d’échanges sur l’histoire commune des différentes communautés. Les participants vont ainsi exposer et partager l’ensemble des éléments constitutifs de l’histoire politique, sociale et culturelle des régions de Dosso, Sokoto, et Kebbi. Le colloque, a-t-il précisé s’inscrit dans une perspective pluridisciplinaire permettant d’appréhender l’ensemble des pistes des sciences de l’homme et de la société, notamment la sociologie, l’anthropologie, la philosophie, la littérature orale et écrite, la linguistique, la géographie, l’histoire, l’archéologie, la préhistoire, l’archéologie, etc.

En vue de prendre en compte toutes ces préoccupations, les organisateurs du colloque ont retenu comme thématique centrale : Espaces, sociétés, Etats Cultures, Economies, Politiques. Les enseignants chercheurs venus des universités et instituts de recherche ont prévu des communications sur les thèmes que le comité scientifique a identifiés et qui sont Espaces et peuplement ; Etats, Institutions et Economie ; Langues, Culture et Religion.
Pour le premier jour, les communications au programme, sont celles de Mamoudou Djibo, Ph.D de l’UAM sur le 18 décembre : Portée et signification, de Mahaman Alio, Ph,D de l’UAM sur le Cadrage thématique du colloque ; de Pr Aliyu Mohamed Bunza (UDU Sokoto) sur Zarma factor in the kingdom of Kanta (Post-colonial experience) ; et celle de Mme Mounkaila sur la tradition orale.

Souley Moutari, envoyé spécial

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