Selon la Doing Business 2015 publiée par la Banque mondiale, l’Afrique subsaharienne est la région du monde qui affiche le plus grand nombre de réformes capables d’améliorer le climat des affaires en 2013-2014.
Des efforts sont certes, enregistré et des champions africains prennent le relais des multinationales étrangères. Cependant, la réticence des banques et structures de financement ne facilite pas une véritable éclosion des PME.
Le parcours du combattant
Le Bénin, la RDC, la Côte d’Ivoire, le Sénégal et le Togo se situent parmi les 10 premiers pays selon le classement de la Doing Business de 2015. Depuis quelques années, de grands comme Ecobank ou Bank of Africa règnent dans le secteur bancaire alors que MNT assure dans les télécoms. L’essor est également notable dans l’agrobusiness où des entreprises émergent, notamment celles qui se spécialisent dans la fabrication des produits d’alimentation.
Toutefois, la mise en place d’une entreprise demande d’abord un engagement de la part de l’entrepreneur lui-même. Mais ensuite, il faut l’accompagnement des structures de financement. Et dans la réalité, la création et la survie des petites et moyennes entreprises ou industrie africaines se révèlent tel un parcours du combattant. Une situation qui n’encourage pas les primo-entrepreneurs.