Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Santé
Article





  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Santé

Coordination régionale Kay Na Turay de Niamey: Les misères de Soumana Sanda !
Publié le mercredi 24 decembre 2014   |  Tamtaminfo


M
© Le Sahel par DR
M Soumana Sanda ministre de la Santé Publique a adressé un message à l`occasion de la journée mondiale de lutte contre la drépanocytose


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

L’ex coordonnateur régional Lumana de Niamey, Soumana Sanda, l’ex ministre de la Santé qui a refusé l’Enseigneur supérieur pour une histoire de ‘’coquille vide’’ au lendemain de la formation du gouvernement d’union nationale, broie du noir depuis quelques temps.
Au deuxième congrès ordinaire du parti ‘’Kay na turay’’ tenu à Niamey en début décembre 2014, le ‘’bougeur’’ Lumana de la ville de Niamey était un simple figurant parmi les milliers de militants lumanistes massés ce jour-là dans la salle du Palais du 29 juillet de Niamey. Pire, il ne figurait même pas sur la table de séance de la cérémonie. Les talentueux cameramen des télés privées présentes sur place avaient dû se débrouiller pour pouvoir l’identifier dans une masse confuse et enchevêtrée, le montrant avec une mine de mort qui contenait à peine la déception et le désabusement du personnage. A la veille même de ce congrès, la coordination régionale Lumana de Niamey avait rendu publique une déclaration dans laquelle elle décidait de retirer sa confiance au malheureux Soumana Sanda.
Qu’est-il donc arrivé à notre cher Soumana Sanda, celui-là même qui promettait l’enfer au régime de la renaissance du Niger, peu après le départ du Lumana de la MRN ? On s’en souvient, au mois de mai dernier, il avait voulu installer dans la capitale un climat de terreur en instrumentalisant une bonne partie des scolaires et des étudiants pour vandaliser des biens publics et privés. Pour cela, il passera quatre mois derrière les barreaux avant de bénéficier d’une liberté provisoire. Aujourd’hui, cet enfant choyé du hamisme est tombé en disgrâce, son leadership au sein de la puissante coordination régionale Lumana de Niamey, au lieu de s’auréoler de ce séjour en prison, est fortement contesté. Au fait, que reproche-t-on, réellement, à l’enfant terrible de Maourey, au point de le livrer à la vindicte de la base Lumana de Niamey ?
Certains lui reprocheraient son comportement distant lorsqu’il dirigeait le ministère de la Santé publique, son arrogance affichée vis-à-vis des militants de base qu’il aurait refusé de recevoir ou d’aider. La légende raconte même que les militants désireux de le rencontrer devaient se réveiller à … cinq heures du matin pour se rendre à son domicile et non à son bureau. Pour d’autres, c’étaient-là de fausses accusations, pour les marchés publics émis par le ministère de la Santé, c’était Hama Amadou lui-même qui les gérait en disant à Soumana Sanda à qui il faut donner au sein des opérateurs économiques Lumana et qui il faut pénaliser ! Pour les tenants de cette version, tous les déboires actuels de Soumana Sanda, il ne faudrait pas aller loin pour en découvrir l’origine : c’est Hama Amadou luimême.
En effet, le Seigneur de Youri s’abriterait derrière son homme de main et son bras financier, Seyni Mereda, pour jeter en pâture l’ancien coordonnateur Lumana de Niamey. En réalité, rien de surprenant dans le ‘’hamisme’’ qui, tel un monstre marin, dévore ses enfants pour assouvir ses appétits gargantuesques. Nous l’avions écrit à plusieurs reprises dans ces mêmes colonnes, l’essence du hamisme est faite d’égocentrisme et d’égoïsme à leur stade le plus achevé. La preuve la plus éclatante de cette assertion a été donnée par sa lâche fuite vers l’extérieur suite à l’affaire dite des bébés importés du Nigeria, laissant derrière lui femmes, enfants, proches parents et militants. Aujourd’hui, Soumana Sanda découvre, à son propre corps défendant, la vraie nature du hamisme, ce condensé d’égocentrisme et de populisme.
Se son douillet et vaste appartement parisien, le président fuyard du parti Kay na turay, tel le dieu Olympe dans ses cieux, téléguide ‘’la lutte’’ du parti, décidant qui doit en être le porte –étendard et aussi qui doit en être le simple porteur d’eau. Soumana Sanda doit aujourd’hui se mordre les doigts en découvrant que la prison qu’il était allé goutter pour la cause de Hama et du parti, cette même prison que Hama a fuie lâchement, n’aura servi à rien : c’est cela le hamisme, le vrai dans toute sa vérité et dans toute sa nudité. Regardez la composition de l’entourage du seigneur de Youri durant ses vingt dernières années et vous comprendrez aisément le triste destin qui est aujourd’hui celui de Soumana Sanda. En effet, aucun des lieutenants qui constituaient le pré carré de Hama dès les premières heures du multipartisme ne se trouve aujourd’hui avec lui !Il en change comme vous changez de chemises !
C’est-là tout le contraire du Président Issoufou, qui, même si on peut ne l’aimer pour une raison ou une autre, n’en est pas moins un fidèle en amitié. Avant les Soumana Sanda et les Oumarou Dogari, c’étaient déjà les Ibrahim Hamidou, feu Hassane Alkaly, Ibrahim Tamponé, Moussa Keita, Rabi Hima Yankori et bien d’autres qui ont tous disparus de l’entourage immédiat de Hama. Peut-on dire de tout ce beau monde qu’ils avaient tort et que seul Hama avait raison ? En réalité, et cela nous l’avions aussi écrit, ne peuvent aimer Hama que ceux qui sont loin, très loin de lui, car plus on s’en approche, plus on finit par détester le personnage et surtout on finit par comprendre que Hama n’aime que … Hama !

 Commentaires