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Niger : début à Niamey du procès sur l’affaire "Trafic de bébés"
Publié le vendredi 2 janvier 2015   |  Xinhua


Ouverture
© AFP par HAMA BOUREIMA
Ouverture du procès sur le trafic de bébés
Photo : l`Épouse de Hama Amadou,ex président du Parlementdu Niger, Hazida Hama


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Le procès de la trentaine de personnes, dont l'ancien président du Parlement nigérien Hama Amadou et son épouse, impliquées dans une affaire de trafic présumé de bébés importés du Nigeria, s'est ouvert vendredi au tribunal correctionnel de Niamey.
A l'exception de Hama Amadou, en fuite en France, toutes ces personnes parmi lesquelles son épouse, ainsi que l'ancien ministre d'Etat Abdou Labo et son épouse, le lieutenant-colonel Oumarou Taweye, et beaucoup d'autres hautes personnalités, étaient incarcérées à Niamey et dans les environs, pour cette affaire, depuis juin dernier, avant de bénéficier la semaine passée d'une liberté provisoire.
M. Amadou avait fui le Niger, le 27 août dernier, pour se refugier au Burkina Faso voisin, puis en France, alors que ses pairs venaient de lever son immunité pour autoriser son audition par la justice nigérienne.
Un mandat d'arrêt a été émis à son encontre par la suite fin septembre.
Il est reproché à toutes ces personnalités incarcérées pour cette même affaire diverses infractions allant de la "supposition d'enfant", au "faux et usage de faux" et aux "déclarations mensongères".
Selon le code pénal nigérien, l'infraction de "supposition d'enfants" est passible de 2 à 8 ans de prison et celle de "faux et usage de faux et déclarations mensongères" d'une peine maximale de 10 ans ferme.
M. Amadou, principal opposant du chef de l'Etat Mahamadou Issoufou, a toujours clamé que les poursuites lancées contre lui sont politiques, le pouvoir cherchant, selon lui, à l'écarter avant la présidentielle de 2016.

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