NIAMEY- Le gouvernement nigérien, dans l'objectif d'assurer une meilleure compétitivité à son économie, vient de lancer une campagne de renouvellement du parc des véhicules de transport public sur l'ensemble du territoire national.
La convention relative à l'opération, dont le coût est estimé à environ 235 milliards de FCFA, a été signée le week-end entre le ministre nigérien des Transports, Saley Saidou, et le Directeur général de la Banque internationale pour l'Afrique (BIA), Ouhoumoudou Mahamadou, dans le cadre d'un partenariat entre les deux institutions.
Ce projet, initié depuis 2013 par le ministère des Transports avec l'appui institutionnel du Programme routier du 10ème FED, découle d'un constat de la vétusté du parc des véhicules de transport public de marchandises et celui affecté au transport public des voyageurs.
L'objectif visé est l'amélioration de la compétitivité des activités de transport routier de marchandises et d'hydrocarbures, et de la qualité des prestations pour le transport des voyageurs.
Il est envisagé l'acquisition de 5 000 véhicules neufs dont 1 500 tracteurs routiers, 1 500 semi-remorques, 520 minibus, 180 bus/autocars, 300 camions porteurs et 1 000 véhicules à usage de taxis.
Au Niger, selon M. Saidou, "la moyenne d'âge des tracteurs routiers est estimée à 23 ans, celle des semi-remorques à 29 ans et celle des camions à 25 ans".
"Ce parc vieillissant est cause d'accidents de circulation, d'augmentation des coûts de transport et source de pollution", a-t-il expliqué.
En outre, selon une étude réalisée par le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE), le secteur des transports contribue à environ 37% des émissions de gaz à effet de serre. Les voitures sont de grandes sources de pollution de l'air dans les villes.
Le Niger est un pays continental dont le port le plus proche est celui de Cotonou (Bénin) qui est à plus de 1 000 km.
.jpg)
