Le président béninois Boni Yayi et le Premier ministre nigérien Brigi Rafini ont procédé mercredi à l'inauguration de la Gare Centrale des chemins de fer de Cotonou, qui présage la réalisation du projet de la boucle ferroviaire reliant les capitales des cinq pays de l'Afrique de l'Ouest, à savoir Lomé, Cotonou, Niamey, Ouagadougou et Abidjan.
"La gare centrale de Cotonou va également redevenir au fil des mois un lieu de convivialité, de découvertes et d'échanges, notamment économiques, créant un troisième pôle de croissance autour des infrastructures de transport, après le port et l' aéroport", a indiqué Vincent Bolloré, partenaire privilégié de la réalisation de la ligne ferroviaire Bénin-Niger.
Entièrement rénovée, cette gare centrale de Cotonou sera également un espace d'échanges proposant des activités culturelles ou d'informations et des expositions sur l'énergie durable et la batterie électrique proposée par le Groupe Bolloré.
"Cette gare centrale de Cotonou est une porte ouverte pour le trafic nigérien pour les passagers comme les marchandises et pour cela, elle est une bouffée d'oxygène pour le Niger", s'est réjouis le Premier ministre nigérien, Brigi Rafini.
Selon le président Boni Yayi, le Bénin et le Niger se félicitent d'être attaché à cette vision qui met au centre, la question de l'intégration économique, politique et sociale.
"Depuis que les deux pays ont décidé de lancer les travaux à la renaissance des chemins de fer qui reliera les deux pays, nous avons sommé une nouvelle ère, celle de l'émergence du Bénin et du Niger au sein d'une sous-région qui se recherche", a-t-il déclaré.
Après cette gare, le Groupe Bolloré va s'atteler à la rénovation de la ligne ferroviaire entre Cotonou et Parakou, soit 438 km.
Ces travaux font partie du projet de la boucle ferroviaire reliant les capitales de cinq pays de l'Afrique de l'Ouest, un vaste programme d'intégration économique sous-régionale qui consiste à réhabiliter le réseau ferroviaire de l'Organisation commune Bénin-Niger des chemins de fer (OCBN) et à relier par la voie ferrée les villes de Cotonou et de Lomé d'une part, et de Cotonou, de Niamey, de Ouagadougou et d'Abidjan. F