Face aux atrocités commises par la secte islamiste Boko Haram dans le nord du Nigeria, les populations des pays limitrophes, Tchad, Niger et Cameroun en particulier, sont de plus en plus inquiètes. Un mois avant l'élection présidentielle, le président Goodluck Jonathan, candidat à sa propre succession, s'est rendu jeudi dans le nord-est du pays, épicentre des violences de la secte Boko Haram. C'est sa première visite dans cette région depuis près de deux ans. Début janvier, les islamistes ont mené leur offensive la plus destructrice début janvier dans le nord-est du Nigeria, dans la région du Lac Tchad. Selon Washington et plusieurs ONG, cette attaque constitue un crime contre l'humanité et dans les pays riverains, c'est la psychose.