Une vingtaine de pays et d’organisations régionales et internationales se sont réunies ce mardi à Niamey pour tenter de mettre sur pied une force multinationale efficace contre l’avancée du groupe terroriste nigérian Boko Haram.
Le monde entier se penche au chevet du Nigeria, ce mardi 20 janvier à Niamey, pour une énième tentative d’action coordonnée pour bloquer la fulgurante avancée du groupe Boko Haram. Plus rien n’arrête le groupe jihadiste, qui multiplie les attaques dans le bassin du lac Tchad. La crise n’a plus rien d’interne, comme en témoignent les derniers événements au Niger et Cameroun, et les intervenants présents à cette réunion ministérielle sur la sécurité au Nigeria entendent sortir des déclarations d’intention.
"Boko Haram ne peut plus être considéré comme un problème du Nigeria et, à l’exemple des autres organisations terroristes comme Aqmi et Daesh dont il est proche, le groupe terroriste nigérian constitue une menace pour la paix et la sécurité pour la région et pour le monde", a averti Mohamed Bazoum, le ministère nigérien des Affaires étrangères, selon lequel "l’objectif de Boko Haram, c’est le contrôle du lac Tchad, zone stratégique pour son approvisionnement extérieur en armes et vivres et sa sanctuarisation territoriale".... suite de l'article sur Jeune Afrique