Hier matin durant quelques heures, les réseaux sociaux ont été coupés au Niger. Facebook, twitter, SMS... plus rien ne fonctionnait. Les autorités nigériennes ont justifié une telle décision de censure jusqu'à samedi inclus pour éviter « de nouveaux débordements haineux », faisant référence aux attaques anti-chrétiens du week-end dernier. Mais en début d'après-midi la mesure était finalement suspendue.
Hier matin le ministre de l'intérieur du Niger, Massaoudou Hassoumi, joint par RFI justifiait sa décision : « nous avons décidé de bloquer les réseaux sociaux pour encadrer la journée de prière vendredi ». Selon le ministre de l'intérieur vendredi et samedi dernier les appels à la haine anti-chrétiens et les appels aux manifestations violentes ont été relayés via les SMS.