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Charlie Hebdo: entre 200 et 300 manifestants anti-Charlie à Abidjan
Publié le vendredi 23 janvier 2015   |  AFP


Manifestations
© AFP par BOUREIMA HAMA
Manifestations contre Charlie Hebdo au Niger
Samedi 17 janvier 2015. Niger


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Abidjan - Entre 200 et 300 musulmans ont manifesté vendredi à Abidjan contre la caricature du prophète Mahomet en une de l'hebdomadaire français Charlie Hebdo, un évènement rarissime en Côte d'Ivoire, a-t-on appris de source sécuritaire.

"Ils étaient entre 200 et 300, encadrés par des forces de police, dans le sud d'Abidjan" en fin d'après-midi, a déclaré la source sécuritaire.

Aucune manifestation anti-Charlie ne s'était tenue la semaine passée dans ce pays où musulmans et chrétiens, qui représentent respectivement 40% et 30% de la population, vivent en harmonie. Les marches confessionnelles de ce genre y sont très rares.

Certains manifestants arboraient vendredi des t-shirts "Ne touchez pas à mon prophète" ou "La liberté d'expression ne donne pas le droit d'insulter la foi d'autrui", tandis que des pancartes "Je ne suis pas Charlie ! Je suis le prophète Mahomet !" étaient visibles dans la foule, a rapporté un journaliste ivoirien.

Les protestataires ont marché sur le boulevard Valéry Giscard d'Estaing, l'un des plus grands axes d'Abidjan, qui mène à l'aéroport, provoquant un grand embouteillage, avant de se disperser rapidement et dans le calme.

Au Niger, la journée de vendredi a été calme à Niamey et Zinder, la deuxième ville du pays, secouées la semaine passée par de violentes émeutes anti-chrétiens qui ont fait dix morts et plus de 200 blessés.

Aucune rassemblement ne s'est tenu à Niamey et Zinder en ce jour de prière, où de nouvelles violences étaient craintes après celles de la semaine dernière qui ont embrasé les deux villes, une cinquantaine d'églises ayant été incendiées.

Des forces de sécurité étaient néanmoins visibles devant quelques endroits stratégiques de la capitale nigérienne. Des renforts de gendarmes étaient arrivés jeudi à Zinder pour prévenir tout débordement, avait indiqué une source sécuritaire à l'AFP.

Par crainte de nouvelles flambées de violences, les autorités avaient aussi suspendu temporairement jeudi les réseaux sociaux, dont Facebook et Twitter, ainsi que les SMS.



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