Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Santé
Article



 Titrologie



Jeune Afrique N° 2820 du

Voir la Titrologie


  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Santé

Ebola: l’OMS reconnaît avoir réagi tardivement
Publié le lundi 26 janvier 2015   |  Jeune Afrique


Dr
© AFP par ALAIN GROSCLAUDE
Dr Margaret Chan, directrice générale de l`Organisation mondiale de la santé (OMS)


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a reconnu dimanche avoir été lente à réagir face à l'épidémie d'Ebola, et que cela devrait lui servir de leçon pour l'avenir.

A l'ouverture d'une réunion d'urgence dimanche consacrée à une restructuration du combat contre la maladie, la directrice de l'OMS, Margaret Chan, a estimé qu'en dépit d'une pause dans l'évolution de l'épidémie il n'y avait plus "place à la complaisance", soulignant que les progrès contre la maladie pouvaient rapidement être perdus.

Reconnaissant que l'OMS avait été lente à réagir face à l'épidémie d'Ebola, Mme Chan a appelé à une mobilisation accrue de l'organisation.

"L'Afrique de l'Ouest était confrontée à sa première expérience du virus. . . Le monde, y compris l'OMS, a été trop lent à voir ce qui se déroulait devant nous", a-t-elle déclaré aux délégués rassemblés pour la troisième réunion d'urgence de l'histoire de l'OMS.

"La tragédie d'Ebola a appris au monde entier, y compris l'OMS, comment prévenir ce genre d'événement à l'avenir", a-t-elle dit. "Le monde imprévisible des microbes nous réservera toujours des surprises".

"Le monde ne devrait plus jamais être pris par surprise", a lancé Mme Chan en appelant à une vigilance mondiale et à plus de ressources financières pour combattre l'épidémie d'Ebola.

Depuis son apparition en décembre 2013, près de 9. 000 personnes ont succombé au virus -- presque essentiellement dans trois pays d'Afrique : Liberia, Guinée et Sierra Leone.

"Les chiffres nous disent que nous avons freiné la progression et évité le pire", a déclaré Mme Chan. Mais "de nouveaux cas pourraient réapparaitre à la suite d'une négligence, d'un enterrement ou d'une forte résistance comunautaire", a-t-elle dit. "Ces situations à haut risque se produisent encore".
... suite de l'article sur Jeune Afrique


 Commentaires