Rencontre internationale sur la stratégie de réduction de la mortalité maternelle : volonté d’améliorer les conditions de vie du couple mère-enfant #aNiamey

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Rencontre internationale sur la stratégie de réduction de la mortalité maternelle : volonté d’améliorer les conditions de vie du couple mère-enfant

Publié le vendredi 22 fevrier 2013 | nigerdiaspora.info

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Le ministre de la Santé Publique, M. Soumana Sanda

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Santé 2013

Le ministre de la Santé Publique, M. Soumana Sanda, a présidé, mardi dernier au Plais des Congrès de Niamey, l’ouverture d’une rencontre internationale sur la Stratégie de réduction de la mortalité maternelle. Le thème central de cette rencontre porte sur l’hémorragie du post-partum.

En procédant à l’ouverture des travaux, le ministre de la Santé Publique a indiqué que cette rencontre internationale d’échanges sur les stratégies de réduction de la mortalité maternelle avec un accent sur les hémorragies du post-partum, donne l’occasion à notre pays de réaffirmer toute sa détermination dans son combat quotidien pour atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement 4 et 5. En effet, a poursuivi M. Soumana Sanda, aussi bien pour le Plan de Développement Sanitaire que pour la communauté internationale, l’amélioration de la santé de la mère et de l’enfant constitue un défi majeur qu’il nous faut relever au cours de ce 21l Ado Youssouf/ONEP siècle.

Notant que cette rencontre se déroule dans un contexte de systèmes de santé précaires, des ressources insuffisantes et dont l’accès reste très limité notamment à cette frange vulnérable, M. Soumana Sanda, a ajouté que « la mort d’une femme au cours de la grossesse ou de l’accouchement n’est pas seulement un problème sanitaire mais une injustice sociale ». Ce qui l’a amené à rappeler que le droit à la santé et à la vie est la base des droits humains. Se référant à l’enquête MICS 2006, le ministre a indiqué qu’au Niger, «toutes les deux heures, une femme meurt de suite de la grossesse et de l’accouchement et six nouveaux- nés perdent leur vie ». C’est, a-t-il dit, devant cette situation que le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Issoufou Mahamadou, a décidé d’accorder une importance particulière à la promotion de la santé maternelle et infantile. Du coup, a dit le ministre, la santé de la reproduction occupe une place de choix dans le Plan de Développement Economique et Social et dans le Plan de Développement sanitaire 2011-2015. A cet effet plusieurs interventions à haut impact sont développées, il s’agit entre autres de l’opérationnalisation des blocs opératoires dans les districts sanitaires ; la gratuité des soins aux femmes et aux enfants de 0 à 5 ans; le lancement de la Campagne d’Accélération de la Réduction de la Mortalité Maternelle en Afrique suivi de la nomination d’une ambassadrice en charge du plaidoyer; le recrutement continu de professionnels de la santé ; l’équipement des hôpitaux et maternités en matériel, etc.

Auparavant, le Secrétaire exécutif de Health and Development International (HDI), Dr. Anders R. Seim, principal partenaire du ministère de la Santé Publique dans l’organisation de cette rencontre, a salué le sens de responsabilité dont font preuve les autorités de tutelle dans l’organisation de cette rencontre qui atteste de leur détermination dans la recherche de solutions en vue de l’amélioration des conditions de vie du couple mère-enfant. « Je vous réitère mes sincères félicitations, tout comme j’exprime mon appréciation pour votre dévouement et engagement à protéger la vie des femmes ainsi que leur dignité », a souligné Dr. Anders R. Seim, en s’adressant au ministre de la Santé Publique. Il faut noter qu’au cours de cette cérémonie, des prix ont été décernés aux agents de santé qui se sont distingués par leur dévouement au travail en vue de l’amélioration du cadre de vie de la femme et de l’enfant.

l Assane Soumana

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