Depuis quelques temps, le calme et la quiétude qui ont longtemps caractérisé la cité dossolaise semblent être marqués par une recrudescence de l’insécurité résiduelle se traduisant au quotidien par des actes de cambriolages et une série de vols de motos.
C’est ainsi que dans l’espace d’un mois, après le cambriolage de la librairie technique où une somme de 200.000FCFA avait été emportée, des cas de vols avaient été signalés çà et là au niveau des déférents quartiers de la commu ne. C’est ainsi que le domicile d’un grand opérateur de la place avait aussi reçu la visite d’un certain nombre de voleurs. Mais le plus préoccupant dans ce grand retour du phénomène, c’est certainement le vol de motos qui prend des proportions beaucoup plus inquiétantes. En effet, aussi curieuse que cela puisse paraître, en une seule nuit, 15 motos avaient disparu dans cette ville de Dosso.
Sans trace, ni aucun repère pouvant leurs donner la moindre lueur d’espoir, les victimes broient tout simplement du noir dans l’attente d’un miracle. A ce chiffre effarant, il faut aussi compter les multiples cas de violences exercés sur les conducteurs de Kabou-kabou dont certains sont poignardés pour être dépossédés de leurs motos. Ce brusque regain d’intérêt des voleurs pour les motos pourrait s’expliquer par la pluralité de motos en circulation, mais également du fait que ces bandits qui maîtrisent parfaitement les routes et pistes qui débouchent sur le Nigeria voisin, éprouvent moins de difficultés à s’évanouir dans la nature une fois leurs forfaits commis.
A cela il faut aussi ajouter les grands marchés ruraux dont regorge la région où ces motos volées sont dépiécées et vendues en pièces détachées. Dans cette nouvelle situation d’insécurité, les motocyclistes résidant en brousse sont les plus exposés sur ces routes et pistes rurales. Soyez alors prudents et évitez surtout d’emprunter certaines voies en solitaire.
