Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article





  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Politique

Niger: la justice libère trois responsables de l’opposition
Publié le jeudi 29 janvier 2015   |  AFP


M.
© Autre presse par DR
M. Soumana Sanda, ministre de la Santé Publique


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Trois leaders de l'opposition arrêtés samedi à Niamey, en lien avec les récentes manifestations violentes survenues mi-janvier au Niger, ont été remis en liberté mercredi, a indiqué à l'AFP un autre responsable de l'opposition.

"Les trois responsables et un autre militant ont été remis en liberté provisoire cet après-midi (mercredi) par le parquet", a indiqué à l'AFP Ali Sabo, un cadre de l'Alliance pour la réconciliation, la démocratie et la république (ARDR), qui regroupe les principaux partis d'opposition.

Ousseïni Salatou, le porte-parole de l'opposition, Soumana Sanda, un ex-ministre de la Santé, et Youba Diallo, un ancien directeur des douanes, faisaient partie des 90 opposants arrêtés dimanche 18 janvier pour avoir tenté de marcher dans Niamey malgré une interdiction prononcée par les autorités. Tous avaient été remis en liberté cinq jours plus tard.

Les trois hommes avaient été interpellés à nouveau le lendemain de leur libération "dans le cadre des manifestations" de la mi-janvier, avait indiqué Niandou Karimou, un de leurs avocats, sans plus de précisions.

L'ARDR avait "exigé" lundi "leur libération immédiate et sans conditions".

La marche du 18 janvier, prévue de longue date, avait été prohibée par les autorités car elle devait se tenir le lendemain de deux journées de manifestations anti-Charlie Hebdo, qui avaient viré en émeutes anti-chrétiens. Dix personnes avaient péri et plus de 200 autres avaient été blessées à Niamey et Zinder, la deuxième ville du pays.

Les partisans du chef de l'Etat ont accusé l'opposition d'être à l'origine des manifestations anti-Charlie.

Le président Mahamadou Issoufou "recherche des boucs-émissaires", et "tente désespérément d'attribuer la paternité de sa grave faute à l'opposition et aux autres acteurs sociaux", a rétorqué l'ex-président Mahamane Ousmane (1993-1996).

Le chef de l'Etat nigérien fait partie des six présidents africains ayant participé à la Marche républicaine le 11 janvier à Paris, après l'attaque armée qui a décimé la rédaction de l'hebdomadaire satirique français.

Son "Nous sommes tous Charlie", prononcé sur les ondes, a provoqué un vent de colère dans la population nigérienne, à 98% musulmane, à moins de deux ans de l'élection présidentielle de 2016.

 Commentaires