Des organisations d'éleveurs et pasteurs du Bénin, Burkina Faso, Niger et du Togo ont entamé jeudi à Lomé un atelier sous-régional de concertation sur la transhumance qui devra se traduire par l'élaboration d'une législation pastorale.
La rencontre de deux jours se tient sous le thème "la concertation multi-acteurs pour une transhumance transfrontalière apaisée dans les pays d'accueil", avec la participation des regroupements communautaires dont la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (Cedeao), du Comité Permanent Inter- Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS) et de l' Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa).
Elle a pour but d'"améliorer la gestion de la transhumance nationale et transfrontalière, l'organisation d'une concertation multi-acteurs et de donner un nouvel élan au dialogue politique sur la transhumance transfrontalière", a expliqué le colonel Ouro- Koura Agadazi, ministre togolais de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche.
Les participants examinent les conflits liés à la transhumance pour ensuite élaborer une carte de transhumance communautaire intégrée et définir des options de prise de décisions stratégiques pour la gestion durable du flux des déplacements des troupeaux dans un environnement exploité de façon rationnelle.
Dans cette région de l'Afrique de l'ouest, l'élevage est une des composantes clés de l'économie rurale des Etats et porte sur plus de 60 millions de têtes de bovins et 160 millions de petits ruminants.