Le mot d’ordre a été lancé par l’Union africaine lors de son Conseil de paix et de sécurité (CPS) ce jeudi 29 janvier dans la soirée à Addis-Abeba. Une quinzaine de chefs d’Etat y participaient. Ne manquaient que le Nigérian Goodluck Jonathan et le Camerounais Paul Biya. L’Union soutient la mise en place d’une force multinationale de 7 500 hommes, et s’est fixée un objectif ambitieux : convaincre les Nations unies de financer son offensive militaire.
Objectif New York : c’est le cap que se sont fixés ce jeudi 29 janvier à Addis-Abeba les chefs d’Etat africains confrontés à la menace Boko Haram. Le mois prochain, l’Union africaine va donc saisir officiellement le Conseil de sécurité des Nations unies, pour lui demander d’apporter, à travers un fonds dédié, un trust fund, une aide logistique et financière à la force multinationale africaine de quelque 7 500 hommes, qui sera appelée, selon la présidente de la Commission de l’Union africaine, Nkosazana Dlamini-Zuma, à combattre Boko Haram.... suite de l'article sur RFI