Sénégal : un sommet sur l’enseignement supérieur en Afrique se tiendra à Dakar #aNiamey

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Sénégal : un sommet sur l’enseignement supérieur en Afrique se tiendra à Dakar

Publié le samedi 31 janvier 2015 | Xinhua

© Autre presse par DR
Mamadou Youba Diallo, Ministère des Enseignements Moyen et Supérieur et de la Recherche Scientifique

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Un sommet sur l'enseignement supérieur en Afrique se tiendra à Dakar du 10 au 12 mars prochain sur le thème "Revitalisation de l'enseignement supérieur pour le développement de l'Afrique", a appris Xinhua des sources officielles.
En annonçant ce sommet, ses organisateurs ont insisté sur la nécessité d'un renouveau du système d'enseignement supérieur pour un continent africain prospère.
Face à la presse, le ministre sénégalais de l'Enseignement supérieur, Mary Teuw Niane, a souligné que les défis qui interpellent l'Afrique dans le domaine de l'enseignement sont à la fois nombreux et variés : "les flux massifs des bacheliers, la lancinante question des infrastructures d'accueil, les récurrentes crises liées au financement des universités, l'inadéquation de la recherche par rapport aux besoins du marché du travail".
Il faut "un renouveau de notre système d'enseignement supérieur et de recherche" pour faire face à tous ces défis, a-t-il préconisé.
Un enseignement supérieur moderne est nécessaire "pour répondre aux besoins de l'économie", et un renouveau du système est " important sur le devenir de la jeunesse africaine", a-t-il poursuivi avant de soutenir qu'un investissement dans ce domaine est "un investissement gagnant" pour l'Afrique.
De son côté, Aicha Ba Diallo, présidente du conseil d' administration de Trust Africa, organisateur du sommet, a estimé que l'enseignement supérieur est "au coeur du développement".
"L'Afrique possède des richesses agricoles, culturelles, touristiques et pour que ces richesses ne deviennent pas une malédiction il faut former les Africains avec un enseignement supérieur de qualité", a-t-elle soutenu.
Selon Aicha Ba Diallo, il est impossible de se développer et de rester compétitif sans un enseignement supérieur de qualité. "Il faut nous adapter à la mondialisation pour faire progresser l' Afrique et avoir un avenir plus prospère", a-t-elle conclu.

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