Avant la cérémonie de clôture du sommet de l’Union africaine à Addis Abeba, RFI a rencontré plusieurs groupes de délégués qui avaient une opinion mitigée sur la manière dont Robert Mugabe, élu nouveau président de l’UA à 90 ans, a mené les débats. Certains avouent avoir ri, d’autres étaient gênés. Dans son discours, le président zimbabwéen a préféré décocher ses flèches contre l’Occident plutôt que d’aborder les sujets d’actualité, comme Ebola ou Boko Haram.
Avec notre envoyée spéciale à Addis Abeba
C’était un véritable « show », selon ces délégués. S’adressant à Uhuru Kenyatta, le président kényan, Robert Mugabe aurait dit qu’il n’aurait jamais dû aller à la CPI. Dans cette conversation, le président du Zimbabwe serait allé jusqu’à évoquer la mémoire du père de M. Kenyatta, Jomo, considéré comme le père de la nation kényane et le héros de son indépendance : « C’est comme s’il lui disait que son père aurait eu honte de lui pour y être allé », explique l’un des membres de ces délégations.... suite de l'article sur RFI