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Le Sahel N° 8865 du 26/1/2015

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Niamey :«Les personnes poursuivies et déclarées coupables répondront de leurs actes devant les juridictions ; conformément aux lois et règlements en vigueur», déclare le Procureur de la République lors d’un point de presse
Publié le lundi 2 fevrier 2015   |  Le Sahel


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© Autre presse par DR
Le Procureur de la République, M. Boukari Sally Ibrahim


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Le Procureur de la République, M. Boukari Sally Ibrahim, a animé samedi dernier un point de presse relativement aux événements qui se sont produits le samedi 17 et le dimanche 18 janvier dernier à Niamey. Au cours de ce point de presse, le Procureur de la République a fait le bilan des interpellations et a fait une mise au point sur la liberté provisoire accordée à certaines personnes interpellées.
Dans son point de presse, M. Boukari Sally Ibrahim, a rappelé que pendant ces deux journées d'émeutes et de violences, il a été enregistré des pertes en vies humaines et d'importants dégâts matériels. « Des actes de vandalisme perpétrés par les manifestants, qui ont saccagé des lieux de culte, et des bâtiments et édifices publics et privés » a ajouté le Procureur de la République. Il a indiqué que suite à ces manifestations, un certain nombre de personnes avaient été interpellées. En ce qui concerne les manifestations du 17 janvier, le Procureur a souligné qu'au total ce sont 113 personnes qui ont été poursuivies. «Elles ont été inculpées et envoyées devant le juge d'instruction pour l'ouverture d'une information. Au nombre de ces personnes, 69 ont été placées sous mandats de dépôt et 44 autres ont été mises en liberté provisoire par le juge d'instruction », a dit M. Boukari Sally Ibrahim.

En ce qui concerne les manifestations du dimanche 18 janvier, le Procureur de la République a indiqué que 41 personnes ont été interpellées et toutes ces personnes ont été laissées en liberté provisoire par le juge saisi du dossier. « A ces personnes, il faut aussi ajouter le cas des mineurs qui sont au nombre de 12, et qui ont été confiés au juge des mineurs, qui les a inculpés et laissés en liberté provisoire. A ce niveau, il faut rappeler que le fait qu'il y ait eu toute cette vague de personnes mises en liberté provisoire, ne veut nullement dire que le dossier est clos et qu'on ne va plus rendre justice à tous ceux qui ont été victimes de ces actes de barbarie et de vandalisme. Loin de nous cette idée », a dit le Procureur de la République.
Il a souligné avoir relevé dans son réquisitoire la gravité, des actes criminels, et le trouble persistant et exceptionnel causé par ces manifestants. «Et sur cette base, nous avons requis le placement sous mandat de dépôt de toutes les personnes interpellées. Donc ces personnes sont laissées en liberté provisoire, mais l'instruction continue au niveau du juge. Sur la base de la commission rogatoire, des personnes continuent à être interpellées grâce aux images et aux films ou aux personnes interpellées qui dénoncent d'autres avec lesquels ils ont participé à ces actes. Donc les arrestations continuent. On ne va pas s'arrêter à ce niveau », a ajouté M. Boukari Sally Ibrahim.
En ce qui concerne les personnes laissées en liberté provisoire, le Procureur de la République a rappelé les dispositions de l'article 137 du Code de Procédures Pénales qui stipulent que : « Après la mise en liberté provisoire, si l'inculpé invité à comparaître ne se présente pas, ou si des circonstances nouvelles ou graves rendent sa détention nécessaire, le juge d'instruction peut décerner un nouveau mandat ». Ce qui veut dire en clair, ajoute le Procureur, que même les personnes laissées en liberté provisoire ne sont pas à l'abri d'autres arrestations par le juge d'instruction, sur la base de nouveaux éléments qui sont en train de lui parvenir. « Ce sont des événements sans précédent que nous avons vécus, et c'est la première fois qu'on assiste à ce genre d'actes dans notre pays. Nous n'allons pas rester les bras croisés. Les personnes pour-suivies et déclarées coupables répondront de leurs actes devant les juridictions conformément aux lois et règlements en vigueur », a conclu le Procureur de la République.

Oumarou Moussa

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