18ème anniversaire du Parti Nigérien pour l’Autogestion (PNA-AL OUMMA) : Le président du PNA-AL OUMMA appelle la classe politique à un consensus sur le code électoral #aNiamey

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18ème anniversaire du Parti Nigérien pour l’Autogestion (PNA-AL OUMMA) : Le président du PNA-AL OUMMA appelle la classe politique à un consensus sur le code électoral

Publié le mercredi 4 fevrier 2015 | ONEP

© Autre presse par DR
M. Sanoussi Tambary Jackou Président du PNA Al’Oumma

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Le Parti nigérien pour l’autogestion PNA AL-Oumma a célébré le 18ème anniversaire de sa création aujourd’hui 2 février. A Niamey, un grand rassemblement a été organisé dimanche dernier au siège dudit parti, au quartier Route Filingué. Cette manifestation a vu la participation du Médiateur de la République, de plusieurs membres du gouvernement, des représentants des partis amis, ainsi que plusieurs personnalités et une foule nombreuse de militants et sympathisants du parti.

A cette occasion, le président du parti, M. Sanoussi Tambary Jackou (STJ) a prononcé un discours dans lequel, il retrace le parcours du parti, évoque les élections générales de 2016 et invite l’ensemble des Nigériens à un changement de mentalités pour dit-il »emprunter celles des hommes de progrès au sein desquelles le travail anoblit l’homme ».

A l’entame de son discours, Sanoussi Tambary Jackou a souligné que leur parti a atteint l’âge de la majorité qui est de 18 ans chez les êtres humains. «Sur le plan civique, 18 ans, c’est l’âge de la majorité légale (notamment pénale et électorale) ici au Niger, comme dans de nombreux pays du monde » a dit le président du PNA Al Oumma. Faisant le lien avec les élections, le président du PNA a parlé de celles de 2016 au cours desquelles, les Nigériens éliront les conseillers municipaux et régionaux, les députés nationaux et aussi le Président de la République. Estimant, que le Président Issoufou Mahamadou postulera pour un second mandat Sanoussi Jackou lui a réitéré le soutien de sa formation politique. »Nous du PNA Al Oumma, qui avons voté pour lui en 1999, en 2004 et en 2010, sommes prêts encore, s’il plaît à Dieu à voter pour le candidat Mahamadou Issoufou. Nous souhaitons ardemment et nous prions Dieu pour qu’il soit réélu au poste de Président de la République, Chef de l’Etat du Niger », a-t-il déclaré.

Le président du PNA a par ailleurs émis quelques réflexions sur les textes fondamentaux de notre pays, à savoir la Constitution du 25 novembre 2010 et les dernières versions de la Charte des partis politiques et du Code électoral. Parlant de la Constitution STJ a indiqué que les débats portent sur la nature du régime. En effet, a-t-il rappelé, depuis l’avènement de la démocratie, ces débats avaient cours entre les partisans du régime semi-présidentiel et ceux du régime présidentiel. Mais notre pays a expérimenté, les deux régimes (en 1996 et en 2009 pour le régime présidentiel ; et en 4 fois pour le semi présidentiel).

M. Sanoussi Jackou a ainsi réitéré sa position sur ce débat. »Nous avons toujours considéré le semi présidentialisme comme un mode de gouvernance dangereux et porteur de germes de division sociale, de partage des postes politiques, administratifs et techniques et aussi de l’instabilité gouvernementale », a-t-il déclaré. C’est au vu de cela que, le président du PNA est favorable à ce que des amendements éventuels soient apportés à certaines dispositions du texte constitutionnel régissant la 7ème République.

Relativement à la Charte des partis politiques, STJ s’est abstenu de verser dans la polémique, mais il a souligné la nécessité qui incombe aux 76 partis politiques légalement reconnus de traiter de cette question au sein du Conseil national de dialogue politique (CNDP). Il en va de même pour le Code électoral. «Il nous paraît urgent que le CNDP révise ce texte pour que la catastrophe qui avait emporté 56% des listes électorales aux élections législatives dernières ne se répète pas en 2016» a-t-il suggéré avant d’appeler tous les acteurs politiques à s’investir pour une bonne préparation des élections.

»Partis de l’opposition comme ceux de la majorité et ceux du groupe des non affiliés, nous devons faire preuve de patience, de pondération, de tolérance et surtout de sens de la république et de la démocratie pour créer les conditions devant nous permettre de participer tous aux scrutins de l’année 2016 », a-t-il indiqué, relevant qu’en politique comme en sport, il y a des gagnants et des perdants. D’où un appel à l’esprit du fair-play.
Mais pour ce faire, un changement de mentalités s’impose. A ce propos, STJ s’inscrit dans la droite ligne du message du Président Issoufou à l’occasion du nouvel An.

»Il nous faut effectivement nous débarrasser de nos esprits arriérés et attardés pour nous armer des attitudes propices à la création d’un pays où la croissance et le développement vont être promus » a déclaré le président du PNA. Evoquant comme il aime le faire, les grandes théories et les différentes périodes de l’évolution des sociétés humaines à travers le monde, M. Sanoussi Tambary Jackou a invité les Nigériens à un changement de mentalités pour, dit-il, »extirper les survivances des mentalités primaires et primitives. »Nous devons changer nos mentalités et emprunter celles des hommes de progrès au sein desquelles le travail anoblit l’homme », a-t-il conclu.

Siradji Sanda

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