Le président nigérien estime que son pays, riche en uranium, ne tire pas assez profit de cette manne. Il appelle à un "rééquilibrage" du partenariat avec le géant français Areva et menace de se tourner vers la Chine en cas d'échec des négociations.
L’uranium est “une ressource qui ne rapporte pas au Niger”. Triste constat dressé par Mahamadou Issoufou, président de cet État, l’un des plus pauvres au monde et pourtant quatrième plus important producteur d’uranium. Il s’en est pris à Areva lors d’un entretien accordé dimanche à RFI, TV5 Monde et "Le Monde". Le géant français du nucléaire, actionnaire majoritaire des deux sites d’extraction du précieux minerai dans le pays (Arlit et Akokan), est accusé de ne pas payer à Niamey le juste prix pour cette ressource.
Le pays “reçoit du secteur de l'uranium à peine 100 millions d'euros par an. Cela représente 5 % à peine de notre budget, ce n'est pas admissible", s’est plaint Mahamadou Issoufou. Il a plaidé pour un “rééquilibrage du partenariat avec Areva”.... suite de l'article sur Autre presse