Communication du Ministère de l’Agriculture au Conseil Economique Social et Culturel (CESOC) : Le directeur de la promotion de la filière végétale et de la qualité répond aux questions des membres de la commission développement rural et environnement #aNiamey

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Communication du Ministère de l’Agriculture au Conseil Economique Social et Culturel (CESOC) : Le directeur de la promotion de la filière végétale et de la qualité répond aux questions des membres de la commission développement rural et environnement

Publié le mardi 10 fevrier 2015 | Le Sahel

© Autre presse par DR
Ouverture, aujourd`hui, de la 1ère session ordinaire du CESOC au titre de l`année 2015 : engager des réflexions sur les voies et moyens de faire du secteur rural un des leviers essentiels de la croissance de notre économie

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Activités gouvernementales et Conseils des Ministres 2015

La session ordinaire du Conseil Economique, Social et Culturel (CESOC) au titre de l’année 2015 ouverte depuis le 04 février passée au Palais des Congrès de Niamey se poursuit activement avec la série d’interpellations des responsables des services publics. C’est ainsi que, les membres du CESOC ont consacré la journée d’hier à la communication du ministère chargé de l’Agriculture par le biais de son directeur de la promotion de la filière végétale et de la qualité M. Idé Yacouba.
Cette interpellation fait suite au constat que la production agricole est abondante pendant les campagnes de cultures pluviales et irriguées mais que le Niger fait aujourd’hui très peu de promotion dans la commercialisation et la conservation. Ce qui fait que des agriculteurs se retrouvent avec des produits périssables et souvent sont obligés de les vendre à vils prix du fait de manque de moyens de transformation. En outre, c’est seulement pendant les foires qu’on voit quelques échantillons de nos produits agricoles mais le problème d’écoulement se pose acuité, limitant ainsi les capacités des producteurs et des commerçants à ravitailler tous les marchés. De ce fait notre pays doit déjà commencer à penser à la transformation de ces différents produits pour leur donner une valeur ajoutée, afin de faciliter la commercialisation qui pose énormément des problèmes aux agriculteurs.
C’est ce souci qui a poussé les membres de la commission développement rural et environnement du CESOC à solliciter ces échanges avec les responsables du ministère en charge de l’Agriculture. Ces échanges ont porté sur trois thèmes essentiels à savoir la conservation, la transformation et la commercialisation de nos produits agricoles. Dans son exposé, le directeur de la promotion de la filière végétale et de la qualité a fait un diagnostic de l’agriculture nigérienne en termes de production, de bilan céréalier et de contraintes majeures. M. Idé Yacouba a aussi fait les points sur l’état des industries de transformations qui sont mise en place à travers les partenaires techniques et financiers et les opérateurs économiques qui accompagnent le Niger dans le cadre de la promotion du secteur agricole. Les contraintes et les perspectives ont été aussi dégagées au cours de cet exposé.

Suite à cette communication, le représentant de la Commission développement rural et environnement, a relevé que dans l’exposé présenté par le directeur de la promotion de la filière végétale et de la qualité, tous les financements du ministère de l’Agriculture viennent des projets alors que le Niger a signé des accords notamment celui de MAPUTO qui demande à l’Etat de consacrer au moins 10% de son budget au secteur de l’agriculture. Il a ajouté que la question sera approfondie en commission pour pouvoir faire une recommandation dans ce secteur qui occupe la majorité de la population mais qui reçoit un financement insuffisant. Selon M. Anar Ismaghil un certaines nombres des recommandations seront formulées à l’endroit du Chef de l’Etat et à l’Assemblée Nationale afin que le secteur agricole soit beaucoup plus appuyé. En effet, comme cela, estime la commission, qu’on peut réellement soutenir les activités que mènent la population vivant en milieu rural en vue de booster notre économie rurale.

Aïchatou Hamma Wakasso

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