En trois ans d’existence dans le lit du lac Tchad, Boko Haram a eu largement le temps de s’installer, de s’armer, et de recruter parmi les jeunes dans l’extrême sud-est du Niger, sur plus de 400 km le long de la frontière dans cette région de Diffa.
De Menestroa à Bosso, de Mamouri à Nguigmi, Boko Haram a recruté des adeptes issus des écoles coraniques pour servir d’abord de ravitailleurs, en carburant, armes et munitions par exemple, et ensuite en combattants le temps venu.
Au nom de l’islam, ces « fous de Dieu » sont prêts à tout, pourvu qu’une fois morts, ils accèdent au paradis.
Ce sont ces cellules dormantes, aujourd’hui planquées dans cette région, qui ont engagé les premiers combats contre les soldats nigériens à Bosso et Diffa. A Bosso, les membres de cette cellule sont rentrés au Niger dans le lot de réfugiés qui fuyaient Boko Haram.... suite de l'article sur RFI