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Clôture de la session extraordinaire de l’Assemblée Nationale sur l’envoi des troupes au Nigeria
Publié le mardi 10 fevrier 2015   |  Agence Nigerienne de Presse


Le
© Autre presse par DR
Le Président de la République a reçu vendredi les vœux de nouvel an des responsables des forces de défense et de sécurité


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NIAMEY - Les travaux de la 1ère session extraordinaire de l’Assemblée Nationale, convoquée à la demande du gouvernement pour statuer sur l’envoi des troupes militaires nigériennes au Nigeria combattre Boko Haram, ont pris fin ce mardi matin à l’hémicycle de l’Institution, sis Place de la Concertation de Niamey.

Ouverte hier lundi 9 février, cette session a permis aux députés nigériens, tard dans la nuit, d’autoriser unanimement, au travers du vote d’une résolution, le président nigérien Issoufou Mahamadou à envoyer des troupes en zone d’opérations, dans le cadre de la Force mixte multinationale dans le bassin du Lac Tchad.

Cette force mixte, note-t-on, est destinée essentiellement à combattre les insurgés islamistes du groupe armé nigérian Boko Haram, lequel a, ces derniers jours, multiplié ses attaques au Niger, avec notamment des victimes en vies humaines et des dégâts matériels.

En clôturant les travaux de cette session, le président du parlement nigérien, Amadou Salifou, a salué « la prise de conscience collective de la gravité de la situation », en ce que « le vote unanime illustre notre capacité, en tant que représentant du peuple, à s’unir autour des valeurs et symboles essentiels ».

Le président de l’Assemblée nationale a rassuré le Premier ministre nigérien que la représentation nationale reste disponible à accompagner les soldats nigériens et à répondre favorablement à toute demande d’allocation de ressources supplémentaires aux Forces de Défense et de Sécurité.

Car, dans la situation actuelle, « chaque nigérienne et chaque nigérien se doit d’admettre que nous sommes en situation de guerre. Notre pays étant agressé, nous avons le devoir de constituer une véritable union sacrée autour de ces forces pour sauver la République et la démocratie ».

Le vœu ardent des parlementaires nigériens, a dit Amadou Salifou, est « de voir notre grand voisin le Nigeria débarrassé de Boko Haram et nos populations de la zone de Diffa, mises définitivement à l’abri des agressions de cette secte maléfique ».

KPM/AMC/ANP

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