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Niger : plus 500 combattants de Boko Haram tués en 5 jours
Publié le mercredi 11 fevrier 2015   |  Xinhua


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© Autre presse par DR
Suspicions d’appartenance à Boko Haram : Près de 500 nigériens interpellés au Nigeria


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NIAMEY- Plus de 500 combattants de la secte terroriste Boko Haram ont été tués par les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) du Niger appuyées par des troupes tchadiennes entre vendredi et mardi dans les localités de Bosso et Diffa, frontalières du Nigéria, apprend-on de sources concordantes mardi à Niamey.

Selon plusieurs témoins ainsi que des agences humanitaires à Bosso, plus de 200 corps de combattants de Boko Haram, en état de décomposition, étaient encore éparpillés, mardi, tout le long du lit de la rivière "Komadougou", faisant office de frontière entre le Niger et le Nigéria, après la première attaque de vendredi.

Pour rappel, tout a commencé vendredi dernier lorsque plusieurs combattants de Boko Haram ont pris d'assaut très tôt dans la matinée la localité de Bosso et réussi à s'infiltrer dans la ville.

Mais devant la puissance de feu des militaires nigériens appuyés par l'armée tchadienne, les assaillants furent mis en déroute après plusieurs heures de combats.

Les autorités nigériennes ont annoncé plus d'une centaine de morts dans les rangs de Boko Haram au cours de cette attaque, alors que des sources sécuritaires font état de plus de 200 islamistes tués.

De même, après sa seconde tentative d'incursion avortée dimanche dernier en territoire nigérien par la ville de Diffa, et ses tirs d'obus infructueux, Boko Haram a une fois de plus subi le feu des FDS nigériennes par des frappes aériennes foudroyantes sur ses positions en territoire nigérian, faisant fuir ses combattants des villages de Damasak et Doutchi, longtemps sous son contrôle.

Cette riposte par des frappes à la fois terrestres et aériennes a, de sources concordantes, occasionné des lourdes pertes dans les rangs du groupe terroriste Boko Haram.

Alors que l'armée nigérienne prépare une opération d'envergure de l'autre côte de la frontière au Nigeria au sein d'une force mixte régionale, après l'accord du parlement, la ville de Dosso continue de subir les attaques à répétition du groupe islamiste par des tirs d'obus à partir de ses positions nigérianes et aussi grâce à ses éléments planqués dans la ville de Diffa des mois auparavant.

Lundi, très tôt dans la matinée, c'est la prison civile de Diffa qui a été attaquée par des combattants de la secte islamiste. Deux assaillants ont été abattus et plusieurs autres ont été faits prisonniers. Un garde national y a trouvé la mort.

Peu après, deux individus qui tentaient de déposer une bombe au marché de volaille, seront à leur tour abattus par les FDS. Il en est de même pour un autre combattant de Boko Haram, portant une charge, qui tentait de s'introduire dans la compagnie militaire de Diffa, a annoncé mardi la radio privée nigérienne "Anfani".

Cependant, l'état d'urgence proclamé mardi par le gouvernement dans la région de Diffa pour un délai de 15 jours à compter de ce mercredi à 00h00, permettra aux autorités compétentes d'ordonner des perquisitions à domicile "de jour et de nuit", dans la ville de Diffa.

Mieux, pour le ministre nigérien de la Défense, M. Karidjo Mahamadou, avec le vote de cette résolution du parlement, l'armée nigérienne peut aller à l'offensive. "L'armée fera la guerre à Boko Haram jusque dans son dernier retranchement", a-t-il indiqué.

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