Le weekend, plusieurs de ces personnalités politiques ont également été convoqués une nouvelle fois à la PJ dans le cadre de la procédure ouverte.
Ces interpellations entrent dans le cadre de la publication par l’ARDR d’un document intitulé « le livre blanc des institutions de la République ». Dans le premier tome qui a été publié en janvier dernier, l’opposition politique s’en est pris à la Cour Constitutionnelle en mettant notamment en exergue, « les accointances de ses membres et particulièrement de sa présidente avec le régime ». Il s’agit pour l’ARDR de dévoiler les motifs justifiant « l’impartialité de la Cour constitutionnelle » notamment en prélude aux prochaines élections.
Il va sans dire que prochainement, d’autres leaders de l’ARDR, seront également convoqués pour être entendus par rapport aux mêmes motifs.
Selon l’opposition, la Police judiciaire cherche à identifier « les rédacteurs du tome 1 du livre blanc ».
Dans une déclaration qu’elle a rendue public le 20 février dernier, les partis membre de l’ARDR ont qualifié ces interpellations de « déclaration de guerre interne contre une partie des Nigériens ». Ils ont accusé, par la même occasion, le Président de la République à qui l’opposition impute la responsabilité du contexte actuel, de «Boko Haram de la démocratie nigérienne ».
En tout état de cause, l’ARDR affirme ne pas céder aux chantages et intimidations du pouvoir et promet d’autres révélations sur les principales institutions de la République.
Les évènements des prochains jours risquent donc d’exacerber davantage le climat politique déjà tendu au fur et à mesure que s’approchent les élections.
