Des moniteurs de la Guinée-Bissau, de la Guinée, du Sénégal et du Cap-Vert ont bouclé mercredi à Dakar une session de formation sur le mécanisme d’alerte précoce des conflits dans l’espace de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
La formation était destinée à collecter et faire remonter au plus haut niveau de la CEDEAO les informations en vue de mieux prévenir les conflits.
Plusieurs participants à la session de formation, tenue à Dakar du 2 au 4 mars, ont estimé qu’une meilleure pratique de l’alerte précoce pourrait davantage contribuer à créer un environnement plus stable et plus pacifique, favorable au développement économique et à l’intégration de l’espace CEDEAO.
"Nous sommes plus que jamais convaincus que si l’alerte précoce est mieux pratiquée, il est probable que nous vivrions dans un environnement plus stable et plus pacifique, favorable au développement économique et à l’intégration tel que rêvé et conçu par les pères fondateurs de la CEDEAO", a indiqué Abdou Lat Gueye, directeur de l’Alerte précoce de la CEDEAO lors de la cérémonie de clôture de l’atelier de formation.
"Je suis convaincu que cette nouvelle collaboration contribuera substantiellement à améliorer la qualité et la quantité des informations collectées pour une meilleure appréciation de l’environnement de paix et de sécurité des pays de la CEDEAO", a estimé pour sa part Massamba Sène, directeur de cabinet du ministère sénégalais de l’Intégration africaine.
"Ces trois jours de formation nous ont permis de comprendre d’abord la nécessité pour les Etats africains de tout faire pour mettre en place un système pour prévenir les conflits, mais aussi de nous approprier des mécanismes de fonctionnement du système d’alerte précoce", a déclaré Layesékou Diawara, représentant la République de Guinée.