La grande majorité des salariés de la filiale nigérienne d'Areva ont pris connaissance de la situation délicate de l'entreprise, marquée par d'importantes pertes en 2014. Dans une lettre, signée du directeur général, ils ont également appris leur licenciement.
C’est une lettre de trois pages, signée par le Directeur Général d’Imouraren SA, Didier Rocrelle. Une lettre comme personne n’aime en recevoir, dans laquelle il est question de réacteurs japonais, de parc allemand, de gaz de schiste américain et des mines du Kazakhstan, mais pas des graves erreurs stratégiques commises par la maison-mère depuis des années. Adressée à la grande majorité des salariés de la filiale nigérienne d’Areva, le fleuron de la filière nucléaire française qui a révélé le 4 mars l’ampleur de ses pertes en 2014 (4,8 milliards d’euros) et qui se trouve dans une situation très délicate, elle notifie leur licenciement "pour motif économique", avec prise d’effet au 31 janvier 2015.