Les associations féminines du Niger ont organisé samedi matin à Niamey, une marche de protestation contre les actes de violence perpétrés contre les populations et leurs biens à l’est du pays par la secte islamiste Boko Haram.
Parties du ministère de la Promotion de la Femme, les femmes ont abouti à la Place de la concertation, sis à l'Assemblée nationale, où elles ont été accueillies par le Premier ministre Birigi Rafini, à qui, elles ont remis un document dit ‘'Appel des femmes du Niger''.
Cette marche, qui se tient en prélude à la commémoration de la Journée internationale de la Femme, célébrée le 8 mars de chaque année, a permis aux Nigériennes de fustiger l'agression de Boko Haram, contre plusieurs villes de la région de Diffa (Est).
Considérant que les femmes, les enfants et les personnes âgées sont les premières victimes dans les pays en conflit et qui en paient le plus lourd tribut, les associations féminines ont affirmé, non seulement, leur profond attachement aux valeurs traditionnelles de paix et de respect de la vie humaine, mais surtout leur refus de voir sacrifiées les vies de leurs enfants, de leurs frères et de leurs conjoints par ‘'une secte sans foi ni loi''.
Elles ont lancé un appel à tout le peuple nigérien pour qu'il s'oppose à tout conflit, quelle que soit sa nature, à plus forte raison un conflit armé, comme forme privilégiée de l'expression de toute frustration ou de toute exigence personnelle ou collective.
Pour les femmes du Niger, ‘'aucun individu ni groupe d'individus ne peut se faire justice en prenant les armes contre son pays''.