Selon de nombreuses études, la planification familiale, grâce aux méthodes ou procédés de régulation des naissances (qu'ils soient naturels ou modernes), peut jouer un rôle de premier plan dans la protection de la vie de la mère et de l'enfant en évitant notamment le risque de mortalité, d'infection ou d'épuisement nutritionnel de la femme et de l'enfant.
Plus c'est espacé et mieux ça va ; et ceci s'est vérifié depuis toujours, depuis la nuit des temps. Résultats, ce sont les chances de survie et du bon état émotionnel et physique d'une famille, à toutes les étapes de son existence...
La mortalité infantile d'abord où les chercheurs nous expliquent que si un enfant naît moins d'un an après la fin de la dernière grossesse de sa maman, il est fort possible qu'il meurt avant d'atteindre l'âge de 1 an et ceci contrairement à l'enfant qui naît après un intervalle plus long.
D'autre part, lorsque l'intervalle entre les naissances des deux enfants est très court, ce n'est pas seulement le plus jeune qui court des risques. La survie où la santé de son aîné est aussi en danger. Il y a aussi plus de chance pour que les enfants nés de femmes ayant déjà eu de nombreux accouchements, meurent au court de leur première année que lorsqu'ils naissent des femmes ayant eu moins d'enfants.
Il a aussi été mis en évidence le fait que, dans de nombreux pays en développement, le risque de mortalité infantile augmente après la troisième ou la quatrième naissance.
L'alimentation joue également un rôle déterminant dans le bien-être des enfants. En effet, les analyses ont fait ressortir que les effets du rang de naissance sur la survie et la santé des enfants, peuvent être influencés par une alimentation adaptée : des études ont révélé que les enfants qui souffrent de malnutrition aiguë (dépérissement du corps) ou chronique (arrêt de croissance et de développement), sont plus susceptibles à certaines affections comme la rougeole ou les maladies des voies respiratoires.
De même qu'ils ne se remettent pas aussi facilement des infections parasitaires et des crises diarrhéiques que les enfants bien nourris.
Pour ce qui est de la survie et de la santé des mères, il n'y a assurément pas d'événements plus traumatisants pouvant survenir dans une famille, que le décès d'une mère ! La perte de cette dernière à en effet un impact immense aussi bien sur le bien-être affectif des membres de la famille qui lui survivent, que sur leur santé physique.
C'est que outre le fait que bon nombre de femmes africaines savent se débrouiller pour gagner leur vie, elles sont aussi directement impliquées dans l'hygiène et les conditions sanitaires de leurs enfants, et ceci bien entendu sans compter les effets indéniables du lait de la maman sur son fils.
Lorsqu'on parle de mortalité maternelle dans les pays en développement, on incrimine très souvent les grossesses nombreuses, très rapprochées, un allaitement prolongé, des travaux durs et des coutumes alimentaires locales.
Ces différents problèmes s'ajoutent les uns aux autres et produisent un épuisement nutritionnel continu et cumulatif pour les femmes : non seulement leur organisme n'a pas le temps de renouveler sa réserve d'éléments vitaux, mais il en résulte également qu'il est moins en mesure de combattre les infections causées par les grossesses, l'accouchement ou l'exposition quotidienne aux maladies.
Il semblerait que 40 à 60% de tous les décès chez les femmes de 15 à 34 ans, sont liés à la reproduction. On soupçonne que l'hémorragie et la septicémie (infection souvent causée par une rétention du tissu placentaire) soient, dans la majeure partie de l'Afrique, les deux causes de décès maternels.
A tous ces problèmes, la planification familiale est donc là pour apporter sa contribution, en fait, ses solutions, de tous les temps prouvées.
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