Au total 513 combattants de la secte terroriste Boko Haram ont été tués par les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) nigériennes appuyées par des troupes tchadiennes, à la date du 8 mars dernier, selon un bilan provisoire de la Direction générale de la police nigérienne rendu public mardi à Niamey.
Selon le porte-parole de la police, M. Adili Toro, dans un point de presse, 292 des combattants tués de la secte ont été physiquement enterrés à Bosso (sud-est du Niger), frontalière avec le Nigéria.
Le bilan fait état également de 24 éléments des Forces de Défense et de Sécurité nigériennes (FDS) tués et 38 autres blessés. Un civil a été également tué.
"Ces résultats ont été atteints grâce à la décision prise par les autorités nigériennes par l'adoption de l'Etat d'urgence le 6 février dernier ainsi qu'à l'adhésion de la population qui n'a pas hésité à dénoncer les complices", selon la même source.
Cependant, beaucoup reste à faire pour ramener la sécurité d' antan, car l'ennemi est de pus en plus menaçant sur le territoire nigérien, plus précisément dans la région de Diffa.
Ce bilan intervient 72 heures après le déclenchement, dimanche dernier, d'une offensive d'envergure engagée par les Forces arméesnigériennes et tchadiennes en territoire nigérian pour combattre Boko Haram.
En rappel, depuis le 6 février dernier, les localités nigériennes de Bosso et Diffa ont subi des attaques à répétition de Boko Haram à partir de ses positions nigérianes. Les armées nigériennes et tchadiennes ont pu contenir ces attaques et même mettre en déroute les assaillants en leur infligeant de très lourdes pertes. F
