Tahoua – L’Association TIMIDRIA, le Bureau International du Travail (BIT) et l’Association britannique de lutte contre l’esclavage (ANTI – SLAVERY) ont organisé samedi dernier à l’Hôtel de ville de Tahoua, une Table ronde sur la mise à échelle du modèle ECOLES COMMUNAUTAIRES (MODECOM).
Après la Région de Tillabéry, le MODECOM est ensuite initié dans six villages du département de Tchintabaraden, Région de Tahoua.
Dans un entretien accordé à l’Agence nigérienne de presse (ANP), les Responsables de Timidria et plusieurs participants à la Table ronde, sont, unanimes pour dire ‘’ qu’investir dans l’éducation, c’est mettre fin à l’esclavage’’.
Le MODECOM, rappelle-t-on, s’inscrit dans une stratégie globale de lutte contre l’esclavage et des pratiques esclavagistes. Il vise à participer au respect et à la promotion des Droits Humains.
Les écoles bâties sur ce modèle, reposent sur le principe de non discrimination par lequel tous les enfants, quelles que soient leur origine, leur ethnie ou leur classe sociale, reçoivent un enseignement primaire complet et de qualité.
La spécificité des écoles communautaires est qu’elles sont une plate-forme de solidarité, de dialogue et d’engagement civique des communautés villageoises.
Une étude menée pour soupeser l’impact de cette Ecole sur l’esclavage, démontre que le « Modecom favorise l’intégration des communautés marginalisées et l’émancipation des personnes d’ascendance esclave».
Par ailleurs, la même étude rapporte que les familles des villages dans lesquels les Ecoles communautaires ont été établies, ont rompu les liens avec les anciens maîtres et disposent de leurs propres moyens de subsistance.