Depuis le déclenchement des opérations militaires dans l'est du Niger le 6 février, les Forces de défense et de sécurité (FDS) du pays ont tué 513 éléments de Boko Haram à la date du 8 mars, a annoncé mercredi la police nationale.
Les opérations ont également permis de mettre la main sur plus de 347 individus suspectés d'être proches de Boko Haram, a indiqué le chef du service central de l'information de la Direction générale de la Police nationale du Niger, le capitaine Adili Toro, ajoutant que les FDS ont perdu 24 de leurs éléments.
Parmi ces 347 individus, 132 ont été déférés, et 216 éléments de Boko Haram sont actuellement en garde à vue dans les locaux de la cellule anti-terroriste, a-t-il précisé.
En outre, a-t-il dit, l'état d'urgence imposé dans la région de Diffa a également permis la réduction des risques d'attaques par Boko Haram.
"Ces mesures ont permis de redonner espoir à la population qui a commencé à regagner le bercail et à s'adonner à ses occupations habituelles", a dit l'officier de police, qui faisait un bilan de l'état d'urgence dans la région de Diffa.
"Cependant, beaucoup reste à faire pour ramener la sérénité d'antan, c'est ce qui justifie la prorogation de l'état d'urgence de trois mois", a-t-il argué.