Un atelier régional de trois jours sur la contribution des organisations de la Société civile ouest-africaine, pour la promotion d’un cadre légal et réglementaire minier de la CEDEAO, s’est ouvert, ce lundi à Dakar, a constaté sur place la PANA.
Initiée par les ONG internationales OXFAM et la Fondation ‘‘Open Society Initiative for West Africa (OSIWA)’’, cette réunion vise à relancer la participation des Organisations de la Société civile (OSC) de la sous-région, dans le processus d’élaboration d’un code minier dans l’espace communautaire. Il s’agira également de faire le point de la mise en œuvre de la directive et de la politique de développement des ressources minérales.
Une quarantaine de participants venus de quatorze pays de la CEDEAO et de la Mauritanie appuyés par des experts internationaux prennent part aux travaux.
Selon le président de la coalition nationale, ‘’Publiez ce que vous payez’’ du Sénégal, Ibrahima Sory Diallo, l’harmonisation des codes miniers dans l’espace CEDEAO va permettre de réguler la compétition entre les compagnies minières qui s’activent dans la sous-région. «Un code harmonisé permettra également de maintenir des dispositions contraignantes en matière de protection de l’environnement, des droits humains et en matière de retombées justes et équitables pour les populations», a ajouté M. Diallo.
La décision des pays membres de la CEDEAO de se doter d’un code minier communautaire a été prise lors de la 62e session ordinaire du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’organisation, tenue en 2009 à Abuja, au Nigeria.
Les conclusions de ses travaux avaient décidé «d’adopter une directive minière qui porte sur l’harmonisation des principes directeurs et des politiques dans le secteur minier des Etats membres de la CEDEAO».
En février 2012, l’organisation communautaire a pris un Acte additionnel (A/SA.16/02/12) qui élabore une Politique de développement des ressources minérales de la CEDEAO (PDRMC).